Président de l’Alliance pour la République et la Conscience Nationale (ARCN), Justin Bitakwira, est l’invité d’ACTUALITE.CD. Le député national s’exprime au sujet des consultations menées par la CENCO auprès du Rassemblement et des signataires de l’accord de la cité de l’Union Africaine, mais aussi sur ses attentes par rapport à Samy Badibanga

Qu’est-ce que vous attendez du premier ministre Samy Badibanga?

La classe politique congolaise doit regarder dans le même sens pour l’avenir de ce pays. Ils doivent tous avant toute chose faire avancer les intérêts de la république. L’histoire est têtue. D’ailleurs, l’histoire recommence. Le phénomène Trump nous apprend “America first”, c’est-à-dire les intérêts des américains avant tout. Ça veut dire aussi les intérêts de la RDC avant tout. Il faut avancer les intérêts de la République avant tout. Samy Badibanga fait partie du phénomène Trump. Le 19 décembre il y aura aussi le phénomène Trump. Ce sont les moins attendus qui sont en train de surgir.
Vous vous attendez à quoi dans les bons offices menés par la CENCO pour un compromis entre Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi ?

J’ai un défaut, c’est celui de dire haut tout ce que les autres disent bas et je crois aussi que c’est ça ma force, la sagesse de la république. Nous les avons encouragés depuis un certain temps, mais nous pensons que ces bons offices sont arrivés à la fin après le discours du Président de la république au congrès. Mais, le conseil que j’ai toujours donné à la CENCO est qu’elle doit éviter de jouer les jeux de l’UDPS. La CENCO souffre d’un complexe de supériorité en prétendant qu’il n’y a pas d’autre confession religieuse et qu’elle est seule en RDC. L’UDPS pense aussi qu’il y a pas d’opposition, il n’y a que le Rassemblement. Voilà le trait d’union qui relie la CENCO à l’UDPS.
Peut-être parce qu’elles prennent l’initiative?

Non, il n y a pas question de prendre l’initiative. Nous avons été avec la CENCO dans toute les tractations du dialogue, du début jusqu’à la fin. Jusque dans les coulisses les plus cachées, la CENCO a été présente. En dernière minute, il y a une paire de gens qui ont refusé de signer l’accord, c’était la CENCO et le premier Ministre Muzito. Et maintenant, le Président de la république, pour les raisons de la cause, avec l’article 24 de cette accord, a dit okay, la CENCO est au moins une tranche aussi importante de l’opinion spirituelle, laissons-la aller nous chercher encore quelques gros poissons. Vital Kamerhe avait subi le même revers quand nous avons ouvert les travaux du dialogue. Il avait demandé 3 jours à Kodjo. Donc, je me dit que la CENCO a déjà fait son travail et le filet est vide, à moins que ce soir ils nous disent qu’un poisson est y entré.
L’inconnue du 19 décembre demeure, nous ferons face à un renversement du pouvoir ou au phénomène trump ?

Vous avez à faire à un guignol national. Le carton jaune-rouge s’est réduit à un tournoi de football dont nous ignorons les équipes qui jouent. Tantôt on nous dit que c’est les vétérans de la police, tantôt ce sont les équipes inconnues qui occupent l’espace où on nous a promis les merveilles. Donc, il y a eu un 5 , un 19, il y aura un 30 novembre, ainsi de suite jusqu’au 1er janvier 2017. Je répète et j’insiste: le 19 décembre il y aura le phénomène Trump.
Interview réalisée par Stanys Bujakera


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