L’équipe de C-NEWS a rencontré l’ancien chroniqueur de musique à la télé, -le très célèbre- Jacky Ndala, désormais à la tête du mouvement pro-citoyen, le MRPC –Mouvement de Réveil et de Prise de Conscience. Dans son entretien exclusif avec C-NEWS, Jacky Ndala, celui qui est devenu une bête noire pour le régime de Joseph Kabila, à cause ses prises de positions sur les antennes de la Rtnc, en faveur du respect de la constitution, nous a sorti son nouveau concept pour un glissement apaisé, qu’il appelle : gouvernement spécial. Jacky n’évoque ni un régime spécial ni un gouvernement de transition avec comme Premier-ministre un opposant. Lui propose plutôt un gouvernement spécial.

Et ce gouvernement spécial doit impérativement, selon Jacky Ndala être dirigé par l’actuel Premier-ministre Augustin Matata Mponyo. «Etant donné que le gouvernement Matata a échoué d’organiser les élections dans le délai constitutionnel, nous estimons qu’il faut le reconduire», explique Jacky Ndala. Et de poursuivre : «le reconduire à la tête d’un gouvernement spécial qui ne comptera que dix ministres, pour éviter une équipe gouvernementale budgétivore». Et ce gouvernement, souligne-t-il doit avoir comme mission principale l’organisation des élections dans exactement six mois en vue de garantir une alternance pacifique et démocratique.

Le gouvernement en question travaillera avec les secrétaires généraux de l’administration publique comme techniciens. Jacky Ndala a par ailleurs donné la position de son mouvement le MRPC sur notamment la visite du Conseil de sécurité de l’ONU en RdC, la démarche des évêques auprès des composantes politiques et les élections. En ce qui concerne la visite de la délégation du Conseil de sécurité, Jacky Ndala a classé cela dans l’incapacité et l’immaturité politique des acteurs politiques rd-congolais à résoudre la crise. Ainsi Jacky Ndala, dont le mouvement œuvre désormais pour le renouvèlement et la refondation de la classe politique, salue cette visite –si seulement celle-ci peut réconcilier les deux camps-, c’est-à-dire la majorité d’une part (parce que détenant les armes pour opprimer) ; et l’opposition de l’autre (pace qu’ayant la main mise sur la rue), en vue d’un glissement apaisé.

Quand Jacky Ndala parle du renouvèlement de la classe politique, il attend ici la construction d’un Etat, qui repose sur le respect des lois. Un Etat où ce sont les lois qui priment sur tout le monde ; et non un individu. Donc, un Etat des droits proprement-dit. Voilà pourquoi, dit-il : «le MRPC alignera les candidats à tous les niveaux des élections à travers le pays, pour mener à bon cette refondation. Cependant, le MRPC n’aura pas un candidat président issu de ses rangs». Le MRPC s’alignera derrière un candidat dont le projet de société va tenir compte des aspirations du peuple. «Nous irons vers tous ces candidats pour se faire une idée nette sur leurs différents programmes.

Nous tiendrons compte du candidat dont le programme rencontrera les attentes de tous les citoyens congolais». Jacky Ndala a insisté sur le fait qu’étant donné le 19 décembre le mandat de Joseph Kabila expirera, il y aura un vide politique. Quoi de plus normal pour les politiciens congolais de trouver un terrain d’attente pour favoriser un glissement apaisé. De ce fait, Jacky Ndala –candidat à la députation nationale à Kinshasa-, l’homme qui a claqué avec force la porte de la CCU de Lambert Mende, encourage la démarche des évêques pour ce faire, tout en insistant sur la mise sur pieds d’un gouvernement spécial avec sa tête Matata.
C-News
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