*L’instrumentalisation de la jeunesse congolaise à des fins politiciennes consistant à troubler l’ordre public et à réaliser une insurrection populaire autour de la date du 19 décembre 2016, constitue ni plus, ni moins, qu’une entreprise vouée d’avance à l’échec. Tel est l’avis de Kajepa Molobi, l’analyste pro-majorité qui, dans une nouvelle tribune libre, s’interdit, ici, de croire au succès de l’apologie de la violence tant qu’il considère que le peuple congolais dont il salue, du reste, la maturité, aura finalement compris, derrière les faits et gestes des uns et des autres, la nature de ses propres intérêts face à ce qui apparaît, désormais, comme une véritable menace étrangère contre ses dirigeants d’hier, d’aujourd’hui et de demain. A l’opposé, pour garantir la paix durable et préserver la stabilité de la RD. Congo, en cette période cruciale, cette même réflexion de Kajepa, telle qu’elle est reprise ci-dessous, conseille, de façon globale, de privilégier la tempérance et, surtout, le dialogue, le consensus et le respect de la Constitution, des lois et institutions du pays et de l’Accord Politique sur fond de l’abandon du langage de la rue et de la logique infernale du chaos dont personne n’a, pourtant, pas de monopole. Très tranchant, Kajepa jette, plutôt, un regard critique sur l’œil inquisiteur des étrangers dans les affaires congolo-congolaises. Il signe, enfin, une interpellation à l’endroit des mouvements citoyens, à l’instar de la Lucha et de Filimbi.

Une démocratie qui sème la mort

La démocratie occidentale se présente comme une doctrine qui veut construire un monde où les citoyens s’autogèrent, en élisant, comme ils l’entendent, leurs lois et leurs dirigeants. Bref, un système de gestion de la cité par les citoyens, eux-mêmes.

Certes, cette idéologie reflète une part de vérité dans la vie quotidienne des pays du Nord. Mais, force est de constater que les Occidentaux utilisent la force que leur a conférée ce système politique et social efficace pour assujettir le reste du monde.

Le besoin de dominer semble être une stratégie récurrente et perpétuelle dans l’histoire de la culture occidentale. C’est sous le prétexte d’apporter la civilisation chez nous que les Européens avaient assujetti nos ancêtres, allant parfois jusqu’à leur couper les mains pour les contraindre à travailler à leur seul profit. C’est au nom de cette « mission civilisatrice» que l’Occident a pillé, de manière systémique et pendant des siècles, les richesses de notre sol.

C’est en assassinant, sans le moindre scrupule, Patrice E. LUMUMBA, le leader de notre combat pour la liberté, que ces mêmes forces ont réduit la portée de l’indépendance acquise, le 30 Juin 1960. Pour les mêmes raisons, et plus tard, Mzee L.D.KABILA subira le même sort.

C’est encore par une ruse semblable qu’en ce début du 21ème siècle, l’Occident nous impose une conception tronquée d’une démocratie qui ne tient compte ni de notre culture, ni de nos réalités. Ce comportement maléfique qui nous maintient sous son joug, doit être combattu.

En RDC, la tentative de maintenir le pouvoir en place dans leur sphère d’influence exclusive ayant lamentablement échoué, les Capitales occidentales se sont organisées pour apporter un soutien massif à certaines forces d’une opposition radicale vouée à leurs causes et manifestement inconsciente des enjeux.

Voilà que cette stratégie ne rencontre pas l’assentiment des masses, ces partis politiques se montrent incapables de mobiliser la population pour imposer leur schéma, consistant à prendre le pouvoir par la rue. Cet échec montre, à suffisance, la maturité qu’a atteint le peuple congolais.

Pourtant, ce peuple congolais que certains en Occident considèrent comme aveugles ou ignorants, a bien tiré les leçons des drames de la Lybie, de l’Irak et de la Syrie. La politique des Occidentaux consiste à brûler les pays dont les dirigeants ne leur conviennent pas pour ensuite, disparaître en abandonnant les peuples dans la misère.

Aujourd’hui, la stratégie de l’impérialisme consiste à utiliser nos jeunes que les nouveaux conquérants pensent, à tort, être des inciviques, des antipatriotes et des immatures en politique.

Des séminaires de formation à l’insurrection sont organisés ici et là à travers le monde pour préparer cette jeunesse à brûler son propre pays au profit des puissances étrangères, sous le prétexte d’une alternance absolue. Des sommes immenses sont versées, à travers les Ambassades, pour corrompre cette jeunesse et l’inciter à s’attaquer aux institutions du pays. Ce qui explique l’éclosion des mouvements tels que Filimbi et Lucha.

Certes, ces jeunes gens pensent sincèrement agir pour l’intérêt de leur pays. Mais, en réalité, ils roulent pour la cause de l’Occident qui cherche par tous les moyens à résister à son déclin économique, en conservant une partie importante de l’Afrique dans son giron.

Les échecs successifs que subissent les projets tant des partis politiques de l’opposition, de Lucha que de Filimbi dans leurs tentatives d’entraîner le peuple congolais dans la rébellion, sont une réponse claire du refus de l’immense majorité silencieuse de plonger le pays dans l’anarchie.

Tout Congolais conscient des enjeux économiques mondiaux actuels, ne peut tomber dans ce piège. La RDC ne saurait se développer dans la soumission à d’autres puissances. La première condition du progrès d’un peuple réside dans sa capacité à résister contre l’assujettissement provenant des puissances étrangères.

Il appartient donc, à chacun de travailler à l’éveil de notre jeunesse afin qu’elle ne verse pas dans le piège des ennemis de la paix, comme l’ont été certains des leurs aînés.

A bon entendeur salut !
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