Par deux fois, le Rassemblement s’est heurté à la bravoure et à la sérénité de la police.Par deux fois les autorités remportent le bras de fer lui déclaré par cette frange de l’opposition. Il est hors de question de tenir un quelconque rassemblement politique jusqu’au mois de janvier 2017. Tshisekedi et ses alliés n’ont pas réussi à faire lever l’interdiction.

Comme le 5 novembre, la place Triomphale est restée inaccessible au Rassemblement et à ses militants pour y tenir leur meeting ce 19 novembre 2016, à un mois exactement de la date du 19 décembre, censée marquer la fin du deuxième et dernier quinquennat du Président Kabila.

Un stade triomphal sous haute protection

Des hommes en uniformes sur les principales artères de la capitale, un dispositif policier impressionnant à Limete où se trouve la résidence de Tshisekedi, des matchs de football sur la place Triomphal prévu pour abriter les 2 meetings avec des policiers aux abords, une stratégie qui a marché pour arrêter la progression du Rassemblement.

Le Rassemblement concède donc 2 défaites en 2 semaines selon des observateurs. Mais le Rassemblement ne l’admet pas du tout. Pour lui, tous ces hommes mobilisés pour sécuriser la ville à l’occasion de ces meeting sont une preuve suffisante que le message du peuple est passé et que le pouvoir a peur. A défaut d‘un meeting populaire le sphinx de Limete et ses alliés se sont contentés le 5 comme le 19 novembre d’une conférence de presse, question de ne pas laisser ces jours passer inaperçus. Toutefois, le Rassemblement reste optimiste quant au 19 décembre,il croit à un scénario différent de ceux des 5 et 19 novembre.

La mesure des autorités urbaines est motivée par le soucis de garantir la sécurité dans la ville après les événements des 19 et 20 septembre qui ont coûté la vie à 32 personnes. Mais le Rassemblement ne l’entend pas de cette oreille. Pour ses animateurs, cette mesure est illégale d’autant plus que la Constitution consacre le régime de l’information et non de l’autorisation en ce qui concerne les manifestations publiques. Aussi elle ne visent, selon eux, qu’à restreindre les libertés publiques et plus particulièrement la liberté d’expression.

Caleb Kazadi

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