C’est hier, au bureau du Secrétariat Exécutif de la Facilitation du dialogue politique, situé sur le boulevard du 30 juin, que le président de la coalition Mai-Mai et ses alliés, Prince Willy Mishiki a signé l’accord du dialogue. Il l’a fait en présence des représentants d’Edem Kodjo et face à plusieurs professionnels des médias. Ensuite, tour à tour, tous les délégués des familles politiques et société civile de sa suite ont pu, eux aussi, apposer leurs paraphes. Depuis hier, dans la soirée, l’acte a paru étrange aux analystes politiques penchés du côté de l’opposition. Mais voici, les grandes motivations avancées par Mishiki Willy en posant cet acte qu’il qualifie de «courageux ». Il veut éviter au pays le bain de sang tel que cela est bien prévisible par la répétition des organisations des manifestations. D’ailleurs, a-t-il rassuré, le peuple congolais doit se départir de toute psychose ensemencée dans son esprit par quelques figures politiques congolaises tenant mordicus à convaincre le peuple congolais de leurs idéologies. La voie de la raison restant celle d’adhérer à l’accord politique pour mener le combat du dedans, c’est 5 novembre, par exemple, il n’aura pas part au meeting du Rassemblement. Et, le 19 novembre, d’après sa foi, restera un jour normal comme tous les autres jours. Le peuple congolais doit donc se tranquilliser et vaquer à ses occupations quotidiennes. C’est de l’intérieur qu’on aura à résoudre la crise dans laquelle le pays est plongé et un tas de préalables exigés par le Rassemblement.

A l’en croire, déjà au premier mois du Gouvernement de l’Union Nationale qui sera mis en place dans dix jours, sauf changement de dernière minute, les majeures préoccupations du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement seront sûrement rencontrées. Très rassuré, Prince Willy Mishiki a évoqué les cas des amnistiés qui croupissent encore dans la geôle. Encore, de ses profondes convictions, il sied de souligner qu’il va se battre pour que la Majorité Présidentielle ainsi que toutes les composantes du dialogue de l’Union Africaine accepte de réduire le timing accordé au gouvernement de la Transition jusqu’au mois de décembre 2017. «Avec des réunions que nous avions eues plus d’une semaine entre la MP et les autres composantes du dialogue, nous avons convenu que la primature doit revenir au Rassemblement parce que le Rassemblement est la fille aînée de l’Opposition. Et les postes clés de ce Gouvernement reviendront également au Rassemblement. Dans cet accord que nous venons de signer, il est dit en son article 24, que la primature reviendra à l’Opposition signataire de l’acte. Comme nous avons signé cet accord, nous avons les mêmes droits que ceux qui l’ont négocié pendant plus de 45 jours», a-t-il renchéri. Ce sera un Gouvernement de rigueur. Et avec l’impulsion de la coalition Mai-Mai et ses alliés, le budget de l’Etat sera redimensionné de manière qu’il soit le plus conséquent possible pour résoudre toutes les difficultés auxquelles les paisibles populations font face actuellement.

Sensibilisation

«Nous allons mener une campagne d’explication auprès de nos partenaires, notamment l’Union Européenne, le Gouvernement des Etats-Unis et de Canada pour expliquer cette démarche et enlever toute équivoque. Nous allons aussi descendre sur terrain pour expliquer à l’opinion publique cet acte salutaire en vue de créer un sentiment de sérénité puisqu’aujourd’hui, nous faisons peur à tout le monde que le 19 décembre c’est la fin du monde au Congo », a-t-il rassuré. Tenez ! D’après Prince Willy Mishiki, il n’y a plus un dialogue à venir.
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