Le meeting prévu ce samedi 5 novembre 2016 par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement aura bel et bien lieu. Ce sera au terrain du boulevard triomphal, en face du stade des martyrs. Des milliers des personnes y sont attendues pour suivre l’essentiel du message que le Rassemblement va transmettre à l’opinion nationale et internationale. La confirmation nous vient de la Convention Nationale des Démocrates pour un Ordre Nouveau (CONDOR). Cette dernière l’a fait savoir hier, jeudi 3 novembre 2016, dans la soirée, aux fins limiers de La Prospérité.

En effet, dans son adresse aux professionnels des médias et devant une frange de cadres de son parti, Gabin Tshiteya a fait valoir le caractère impérieux de la tenue de cette manifestation dans un pays qui se veut démocratique comme la RDC. Car, la Constitution, de même que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Charte Africaine de Droits de l’Homme, garantissent des libertés fondamentales aux peuples. «Etant donné que la RDC est membre des Nations Unies et de l’UA par la ratification, donc, il y a l’obligation de respecter ces dispositions», a soutenu Gabin Tshiteya.

Le Président de la Condor a cité quelques articles pour certifier ses arguments notamment, l’article 23 qui évoque la liberté d’expression et d’opinion. Tandis que le droit à l’information et la liberté de manifestation sont garantis respectivement par les articles 24 et 26 de la loi fondamentale rd-congolaise.

D’après la Condor, qui se réfère à la loi, l’organisateur de toute manifestation est tenu d’en informer l’autorité pour que celle-ci prenne les mesures d’encadrement et les dispositions sécuritaires pour sa bonne tenue. Cette autorité, poursuit-elle, a l’obligation de veiller au déroulement pacifique des manifestations sans tenter de les entraver.

Condor estime tout de même qu’un ordre allant dans le sens d’interdire les manifestations serait illégal et donc, toute personne doit s’y opposer suivant l’article 28 de la constitution qui stipule : ‘‘Nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal. Tout individu, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance, lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits de l’homme et des libertés publiques et des bonnes mœurs. La preuve de l’illégalité manifeste de l’ordre incombe à la personne qui refuse de l’exécuter’’. Gabin Tshiteya rappelle, par ailleurs, que les experts des Nations Unies viennent d’attirer l’attention de notre Gouvernement afin qu’il respecte les libertés fondamentales garanties par les instruments juridiques nationaux comme internationaux. Enfin, la Condor a lancé un message clé à l’endroit de toute personne qui prendra part à ce meeting. Chacun doit quitter chez lui avec l’intention de venir suivre le message du Rassemblement, ensuite rentrer chez lui.
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