L’homme a le noble rêve de voir la culture du Congo-Kinshasa s’épanouir. C’est dans cet esprit que le dimanche 20 novembre 2016, il a lancé un appel au successeur de Matata Ponyo Mapon au poste très convoité de Premier Ministre de la RDC. Il lui demande, à tout dire, de veiller sur la qualité du futur ministre de la Culture et des Arts. ‘’Cette fois-ci, il est important qu’il y ait un ministre de la Culture et des Arts qui soit du domaine. Il faut quelqu’un qui est doté d’une expertise avérée et non un politique parachuté qui devra recourir aux conseils de divers autres personnes qui veillent à ce que le système déjà en place puisse demeurer à jamais ‘’, a-t-il lâché.

Raymond Ramazani a formulé cette demande au micro des professionnels des médias qui ont eu à l’interviewer à l’issue d’un atelier de formation des archivistes organisé par son ONG, l’Association Congolaise pour la Promotion Culturelle et Artistique -ACPCA-. Ces derniers devront, dans les tous prochains jours, œuvrer dans deux ministères, à savoir : celui de l’Urbanisme, Habitat et Aménagement du Territoire ainsi que le ministère des Petites et Moyennes Entreprises.

L’Appel

C’est depuis des lustres que Raymond Ramazani est dans le monde culturel. Fort de sa passion pour l’éclosion des talents congolais dans ce domaine ainsi que les valeurs et richesses que regorgent culturellement le Congo-Kinshasa, le pays de ses ancêtres. C’est avec beaucoup de satisfaction que la nomination du nouveau Premier ministre, Samy Badibanga Ntita, a été accueillie à l’ACPCA. Quoique le contexte politique soit de vive tension suite aux poignantes contradictions qui subsistent au sein de la classe politique, le coordonateur national de cette Association Sans But Lucratif reste convaincu qu’il faut, absolument, en plus des ministères éminemment politiques, porter une attention toute particulière à celui de la Culture et des Arts. En effet, à l’en croire, l’heure est grave. La culture, l’âme même du pays, est en berne depuis peu. Les ministres qui se succèdent seraient plus politiques qu’hommes de culture et, de ce fait, ils n’arrivent pas à mener une véritable révolution qui serait apte à revitaliser ce secteur. Ces politiques ou technocrates, après leurs nominations, ont eu à recruter des experts qui tournent toujours autour de ce poste juteux. Ceux-là, poursuit-il, sont plus enclin à inviter le nouveau venu à la mangeoire plutôt que de lui indiquer les réformes à mener, les acquis à consolider. Cette fois-ci, dit-il, lui et son organisation comptent, avec conviction, éveiller l’opinion et les décideurs.

Pourquoi un atelier sur l’archivage ?

C’est ce samedi 26 novembre que l’atelier de formation des agents d’un centre de consulting prendra fin dans les locaux de l’ONG ACPCA. Les notions sur l’archivage ont été dispensées par Pierre Aimé Mibembo, Professeur à l’Université de Kinshasa et à l’ISS. Il est aussi un des conservateurs aux archives nationales de la République Démocratique du Congo. A la question de savoir la motivation qui a poussé à l’organisation de cet atelier, Raymond Ramazani a confié que comme de coutume, son ONG tient toujours ce type d’assises pour booster les aptitudes de la population. Par ailleurs, sans archivage, donc conservation, aucune promotion de la culture ne serait possible. D’où, a-t-il fallu aussi tenir des rencontres sur cette discipline assez particulière. Le Professeur Pierre Aimé Mibembo soutient que les archives sont l’alpha et l’oméga de tout.

Danny Ngubaa
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