« Un acte inacceptable », déclare Michaëlle Jean devant le conseil de sécurité de l’Onu pour dénoncer la coupure du signal de RFi et le brouillage de la fréquence de Radio Okapi. « Je vais soulinger ici le respect de la liberté de la presse, essentielle à la démocratie. Je viens d’être saisie par les autorites de Rfi suite à la coupure du signal de cette radio à Kinshasa et celui de la radio Okapi », alerte la Secrétaire générale de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie). Elle déplore cet état de chose. « Ceci est inquiétant au nom de la liberté de la presse et la consolidation de la démocratie ». La patronne de l’OIF craint que la restriction de l’espace des libertés publiques aggrave la tension actuelle. L’ancienne gouverneure du Canada exige la réouverture des signaux de RFi et de Radio Okapi. De son côté, Paris a haussé également le ton. Le porte-parole du Quai d’Orsay a rappelé la nécessité pour le pouvoir de Kinshasa de stopper de violer la liberté de la presse. Même message à Bruxelles qui a plaidé pour la cessation des actes qui torpillent la liberté de la presse. Le gouvernement belge dénonce la dérive des autorités congolaises. Pour Bruxelles, le harcèlement des médias et des acteurs politiques ne contribue pas à une transition pacifique. Enfin, l’ambassade des États-Unis à Kinshasa a appelé le gouvernement congolais à respecter les droits, de la population congolaise, à l’information.

Alphonse Muderhwa
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top