Des divergences profondes ont apparu dès l’entame des travaux à la commission Institution. Déjà, deux concepts opposent les participants. Le président en fonction reste en place jusqu’à l’installation du nouveau président élu soutient la Majorité présidentielle. Martin Fayulu, Christophe Lutundula et Jean-Pierre Lisanga disent non. Pas question d’accepter la thèse avancée par Adolphe Lumanu. L’autre point d’achoppement entre Majorité et Rassemblement porte sur la responsabilisation du Rassemblement dans le blocage du processus électoral par les rejets incessants des calendriers électoraux affirme Lumanu. Au Rassemblement, on ne jure que sur le régime spécial. Pour Fayulu, le 19 décembre 2016, c’est la fin du mandat de Kabila. Une nouvelle page s’ouvre pour le Congo-Kinshasa. Le chef de l’État actuel devient illégitime et illégal. À la Majorité, on se moque des prétentions et surtout de la surenchère inutile de l’opposition radicalisée là où la constitution a tranché. Mgr Nicolas Djomo, l’ancien président de la CENCO et l’abbé Donatien Nshole ont du pain sur la planche pour calmer les ardeurs des uns et des autres. Les débats se poursuivent. Heureusement que les organisateurs ont élaboré des tableaux clairs ressortant, de manière résumée, tous les thèmes à problème en laissant vide les cases de proposition.

Zabulon Kafubu


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