Kiosques et salons de coiffure ont à nouveau envahi l’avenue Kasa-vubu, devant l’école primaire I et III de la division provinciale Kin-centre, sous division urbaine de Kalamu ; l’entrée de l’avenue du stade, juste derrière la pompe essence engen, à côté de du bureau de la police. Ils ont aussi présents avenue Badjoko, derrière le complexe scolaire Mgr Moke au quartier Matonge dans la Commune de Kalamu.

Cette situation inquiète les habitants de cette municipalité, qui pointent du doigt les autorités municipales, accusées de délivrer trop les autorisations de s’installer.

» Nous sommes étonnés que cette pratique revienne à Kinshasa et dans ce quartier alors qu’il ya quelques années, suite à l’occupation illégale de ces espaces se trouvant le long des avenues pour ériger les kiosques et autres , les autorités avaient donner l’ordre de détruire toute construction qui pouvait étouffer les artères publiques et malgré les interventions qui venaient de partout, tout a été détruit dans le but de rendre la ville propre » a fait savoir Marc Maluku, un cireur, qui s’est posé la question de savoir d’où vient cette contradiction.

Le désordre entretenu

Pour la plupart des observateurs, ce désordre est entretenu par les autorités de cette municipalité. A L’entrée-même de l’avenue du stade, le poste de la Police Nationale Congolaise est entouré par des salons de coiffure et des kiosques. Ces édifices sont tellement nombreux qu’ils enlaidissent certaines artères.

Le nombre de ces maisonnettes est tellement élevé et remarquable qu’il commence à inquiété la population de cette municipalité, qui réclame de nouveau la destruction immédiate de celles-ci, pour permettre à ces avenues de respirer.

Sur le mur des écoles primaires I et III par exemple, les salons de coiffure vont de l’avenue Djolu à l’avenue Lopori. Toute la publicité affichée sur ce mur devient invisible, parce que masquée par ces salons.

Là encore, le poste de la Police Nationale Congolaise est coincé entre les salons de coiffure. Pour M. Flory Nzinga, ces Kiosques doivent être détruits, comme ce fut à l’époque où on a vu SOMI BAR perdre tout ce qu’il avait construit comme kiosques et bars avenue Badjoko, le long du mur du complexe scolaire Mgr Moke .
Qui va détruire ces kiosques et salons de coiffure ?

Cette question mérite d’être posée, a ajouté un vendeur de fournitures de bureau installé avenue du stade. Pour ce commerçant, il faut que l’ordre de détruire vienne du sommet pour que cela soit une réalité car, a-t-il soutenu, les autorisations que détiennent toutes ces personnes viennent de la commune de Kalamu.

Autrement dit, il faut que cette opération soit initiée par le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, comme ce fut à l’époque avec l’opération coup de poing initiée par l’ancien Gouverneur de la ville de Kinshasa. Sans cela, ce problème, qui constitue un casse-tête pour la population de Kalamu, ne sera jamais résolu.

Par Thony Kambila
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