Le Front pour le Respect de la Constitution (FRC), conduit par le Mouvement de Libération du Congo(MLC), repousse l’idée de participer dans un gouvernement d’union nationale.

Dans un document du 22 novembre 2016 intitulé « Réponses du FRC au memo de la Conférence épiscopale nationale du Congo( CENCO) sur des pistes de solution à la crise », cette position des alliés du MLC va à l’encontre du Rassemblement, autre groupement de l’Opposition politique, qui exige la Primature dans son document de travail pour les pourparlers modérés par la CENCO afin de trouver une issue favorable à la crise politique que traverse la RDC.

Pour la plateforme qui défend le respect de la Constitution, prendre part à un gouvernement d’union nationale revient à violer les dispositions de l’article 8 de la loi fondamentale qui reconnait les droits sacrés et activités de l’Opposition politique visant à conquérir le pouvoir de façon démocratique. Mais aussi l’article 7 de la loi portant statut de l’Opposition qui stipule : « est réputé avoir renoncé au statut l’Opposition le parti ou le groupement politique qui accepte de partager les responsabilités de l’Exécutif aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local ».

« Ainsi donc, tout parti ou regroupement politique qui accepte de partager les responsabilités avec le pouvoir devra adhérer à une majorité recomposée », déclarent la coalition de MLC et ses alliés.






Le Front pour le Respect de la Constitution accuse également le président Joseph Kabila de corruption morale après la nomination de Samy Badibanga à la tête de la Primature. Pour cette plateforme, la désignation d’un Premier ministre issu de l’Opposition est un débauchage en violation de l’article 78 de la Constitution qui veut que le Président de la République nomme un chef du gouvernement au sein de la Majorité présidentielle après consultation de celle-ci.

Will Cleas Nlemvo
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