Les résultats d’un sondage d’opinion réalisé par radiookapi.net révèlent que 69% d’enquêtés, soit 764 sur un total de 1 096, souhaitent voir les discussions directes entre signataires et non signataires de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine aboutir principalement à la mise en œuvre des mécanismes de gestion du pays après le 19 décembre 2016.

Selon le même sondage, 24% d’enquêtés, soit 266, voudraient que ces discussions débouchent sur un calendrier électoral consensuel, alors que 7%, soit 86 enquêtés, tiennent à voir ces pourparlers parvenir à la dissuasion d’éventuelles violences.

Quinze délégués membres de la Majorité Présidentielle (MP), famille politique proche du Président de la République Joseph Kabila, et quinze représentants du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement, plateforme politique dirigée par l’opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ont participé, vendredi 9 décembre dernier, au lancement de ces discussions par la Conférence Nationale Episcopale du Congo (CENCO), au Centre Interdiocésain de Kinshasa.

Ce lancement est intervenu quelques heures seulement après la déclaration de Periello, Envoyé spécial du Président américain Barack Obama, qui a affirmé qu’un consensus devrait être trouvé avant le 19 décembre entre ces deux familles politiques.

L’enjeu est d’éviter un vide juridique au sommet de l’Etat, étant donné que cette date marque la fin du mandat constitutionnel du Président de la République et que des appels incessants des partis de l’Opposition à la violence pour faire partir Joseph Kabila du pouvoir ont contribué à  créer une vive tension au sein de la population, sur l’ensemble du territoire national.

Le Dialogue Inclusif en cours au Centre Interdiocésain de Kinshasa est la résultante de la pression exercée sur le régime de Joseph Kabila par la communauté internationale, en appui aux forces vives de la nation congolaise.

Ce Dialogue vient combler les lacunes du Dialogue Politique National tenu récemment à Kinshasa, précisément à la Cité de l’UA, sous l’égide du médiateur de l’Union Africaine, Edem Kodjo, dont l’échec n’est pas à démontrer.

Qualifié, à tort ou à raison, de « Monologue » par le Rassemblement, parce qu’il a réuni uniquement les membres de la MP et alliés, le Dialogue d’Edem Kodjo a été sanctionné par la signature, le 18 novembre, d’un Accord considéré à ce jour comme base de travail du Dialogue Inclusif piloté par l’Abbé Marcel Utembi, président de la CENCO.

Par Marcel Tshishiku
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