Il vient une fois encore de prouver que c’est bien lui le garant de la nation. Lui, c’est Joseph Kabila Kabange, Chef de l’Etat congolais. Après l’échec constaté de la mission des bons offices que menait la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), le Président de la République vient, une fois encore, de charger les mêmes évêques de continuer la même mission en vue d’un consensus à même de désamorcer la crise du processus électoral actuel en RDC.

Plusieurs jours après, la mission des bons offices confiée aux princes de l’église catholique semble ne pas donner les résultats attendus. Mais, malgré le rapport des évêques, Joseph Kabila ne croit pas à l’échec. Artisan de la paix, le premier de tous les Congolais reste confiant quant à une solution concertée et consensuelle entre les filles et fils de la RDC, en vue de la décrispation de la crise politique. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre le deuxième round des négociations qui profile à l’horizon. Après avoir reçu, une fois encore, en début de semaine, soit le lundi 5 décembre dernier, le quitus de Joseph Kabila, les évêques catholiques ont repris leur travail. Ils ont, pour ce faire, reçu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président du comité des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Celui-ci s’est fait accompagner de Jean Marc Kabund a Kabund et Peter Kazadi, respectivement Secrétaire général de l’Udps et conseiller juridique du Président de l’Udps. La rencontre a eu lieu le mardi 6 décembre au Centre Interdiocésain, siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).



Avec le sphinx de Limete, les échanges ont tourné autour de l’audience que Joseph Kabila a accordée aux évêques, le lundi 5 décembre dernier, mais également au sujet du deuxième round des négociations qui s’annonce d’ici la fin de la semaine en cours, entre les délégués du Rassemblement et ceux de la MP ainsi que ceux d’une frange de l’opposition et de la société civile congolaise qui ont pris part au dialogue de la Cité de l’Union Africaine de septembre dernier, dialogue qui avait engendré l’Accord politique signé le 18 octobre.



Pendant que certains bonzes de la Majorité Présidentielle croyaient tournée la page de la mission des bons offices menée jusqu’ici par la CENCO, Joseph Kabila, autorité morale de cette plate-forme, vient de prouver le contraire en réactivant la mission des prélats catholiques. Cette attitude de Joseph Kabila est une preuve patente de son attachement inconditionnelle à la paix pour son pays. Comme dirait Manuel Valls, un bon chef doit savoir « cheffer », alors Joseph Kabila est bel et bien en train de cheffer.



A en croire plusieurs indiscrétions, l’insistance de Joseph Kabila quant à ce deuxième round n’a d’autre connotation que celle de voir la RDC organiser, dans la paix et la quiétude, les élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées. Le pays n’a pas besoin des élections chaotiques et moins encore conflictuelles. La nation a intérêt à préserver la paix, seul gage du développement de la RDC tant attendu par tous ses filles et fils.



En juin dernier, depuis la ville de Kalemie, chef-lieu de la province de Tanganyika, Joseph Kabila avait, dans une adresse à la population, refusé de voir couler le sang des Congolais des suites des élections chaotiques parce que mal organisées ou précipitées. Voilà toute la sagesse du Raïs ; une noblesse que personne ne peut lui dénier depuis qu’il est au pouvoir. Non seulement, il est artisan de la paix, mais il est également garant de la Constitution et du bon fonctionnement des institutions tel que disposé dans la même Constitution.



Yanel Yahvé
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