A l’allure où vont les discussions directes, le ciel s’éclaircit en RDC, a cru, M. Marcel Ngoyi, Analyste patenté et Editeur du Journal La Prospérité. Pour sortir de la crise née de la non organisation des élections ainsi que de l’illégitimité de certaines institutions, il a appelé les négociateurs à mettre la patrie congolaise au-dessus de tout afin de trouver un compromis politique dans l’échéance prévue. «Les négociateurs sont devant leur responsabilité historique pour débloquer la crise et baliser le chemin vers les élections pacifiques et transparentes», a-t-il souligné.

Par ses analyses impartiales, profondes et prospectives, M. Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, a été, une fois de plus, sur les antennes de la RTNC pour éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale sur la situation politique qui prévaut actuellement au Pays. C’était le samedi, 10 décembre 2016, lors de l’émission «Grands Titres», animée par M. Robert Ndaye. Dans un tête-à-tête d’avec ce professionnel des médias, Marcel Ngoyi a pu balayer les grandes lignes d’actualité notamment, les discussions directes qui se déroulent au Centre Interdiocésain de la Gombe, sous les auspices des princes de l’église Catholique ainsi que le phénomène «milices » qui paralysent la paix sociale à l’Est. Dans ses analyses, cette figure de la presse a placé l’homme politique au centre de tout ce qui se passe à travers la République, pour peu qu’il y ait une bonne volonté et les épiphénomènes disparaîtront.

Efforts de Kabila et Tshisekedi

M. Marcel Ngoyi a salué le courage du Président de la République, Joseph Kabila Kabange qui, au-delà de toutes les postures qui lui sont reconnues notamment, l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, l’Accord Politique et l’article 70, alinéa 2 de la constitution, a su se dépasser pour rechercher un large consensus, en réactivant la CENCO. C’est un courage exceptionnel, a-t-il martelé. Et cela témoigne de sa bonne volonté pour conjurer l’impasse politique actuelle. Il a, par ailleurs, encouragé l’attitude d’Etienne Tshisekedi, Président de l’Udps et du Conseil des sages du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement pour avoir su quitter son Quartier Général jusqu’à aller vers la CENCO. A ses yeux, le quitus obtenu par les pères-évêques est valable pour l’aboutissement de nouvelles tractations. A l’en croire, les choses vont bon train dans ce face-à-face car, il y a une avancée, du fait que les délégués soient éclatés en 3 commissions et que tous aient adopté l’ordre du jour. Les commissions ainsi créées, sont, entre autres, la commission juridique, la commission liée au processus électoral, et l’autre qui traite des questions politiques. La commission juridique étudie la nature du compromis politique qui sera trouvé. Celle du processus électoral examine le mode de financement des élections et la séquence qui conviendra. Enfin, la troisième s’appui sur la gestion de l’après 19 décembre.

Impératif d’un compromis

Il s’avère impérieux de trouver un compromis politique entre les protagonistes parce que la crise est bel et bien réelle. D’après l’Editeur Marcel Ngoyi, cette crise est née de la non organisation des élections dans le délai. Elle est aussi liée à la problématique de la fin constitutionnelle du 2ème mandat du Président Kabila et d’autres institutions telles que le Sénat, l’Assemblée Nationale en février 2017, les gouverneurs et les députés provinciaux. « Les matières qui nécessitent les discussions ne sont pas reprises dans la Constitution. La Constitution n’a pas prévu la non organisation des élections et la transition. Autrefois à la Cité de l’Union Africaine on s’est attardé un peu plus sur les questions liées au processus électoral. Mais, dans ce deuxième round, on veut ajouter des matières qui touchent parfois aux symboles de la sacralité du Chef. Notamment, le siège du Président Kabila qui a un mandat limité dans le temps selon l’article 220 de la Constitution», a-t-il indiqué. Et de souligner que les adeptes d’un passage en force qui recourent au langage de la rue et à la turpitude des armes doivent céder la place à des négociations réelles. Au regard des richesses incommensurables que regorgent le pays ainsi que la situation socio-économique qui se dégrade avec la décote monétaire, Marcel Ngoyi a appelé les acteurs politiques à mettre la patrie au-dessus de tout pour qu’un compromis ou un accord politique soit trouvé endéans de l’échéance accordée. «Les acteurs politiques sont devant leur responsabilité historique. S’ils ne parviennent pas à trouver un juste milieu de nombreuses divergences que chacune des composantes défend, c’est le pays qui serait jeté en pâture aux rapaces. D’où, le plus important dans ce deuxième round des discussions, c’est de placer les intérêts généraux du peuple en premier plan.
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