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Conformément à l’accord signé le 18 octobre 2016 à la Cité de l’Union africaine -UA-, les élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu en avril 2018. Donnant cette précision devant un auditoire composé des parties prenantes à ce qu’il convient de qualifier...
Conformément à l’accord signé le 18 octobre 2016 à la Cité de l’Union africaine -UA-, les élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu en avril 2018. Donnant cette précision devant un auditoire composé des parties prenantes à ce qu’il convient de qualifier de premier Dialogue politique national et inclusif, le président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Corneille Nanga Yobeluo a été precis. Aujourd’hui, à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, le président de la centrale électorale, échangeant avec différentes couches de la population dans le cadre de concertation révèle : « Tant qu’il n’y aura pas recensement de la population, le problème de dépassement des délais se répétera. »

Lisant entre les lignes, les analystes politiques craignent que le délai d’avril 2018 ne soit pas tenu. Deux arguments et non de moindre soutiennent leur thèse: le non-recensement -évoqué par Corneille Nanga- et le budget -non encore évoqué -. A en croire le site d’informations Actualité.cd, devant une centaine de délégués de partis politiques, de la société civile et des confessions religieuses, Corneille Nangaa a expliqué les défis auxquels la CENI est confrontée non sans déplorer la culture du provisoire qui a élu domicile dans le chef des RD-Congolais. Pour le patron de la CENI, le recensement administratif permettra au pays d’avoir un fichier permanent pour organiser les élections selon leurs cycles.


Pour de fins observateurs, ce cri d’alarme de Corneille Nanga laisse planer l’ombre d’un glissement. En dehors de ce non-recensement, ils évoquent les contraintes budgétaires. Le budget légué au pays par Matata Ponyo et qui sera défendu par le tout nouveau premier ministre, Samy Badibanga, est de quelque USD 4 milliards. Les élections, selon Corneille Nanga, coûteraient environ USD 1,8 milliard. C’est-à-dire près de la moitié de tout le budget. « Je suis sceptique. Rien n’indique que les élections auront lieu en avril 2018. Non seulement Corneille Nanga prépare nos esprits avec ce cadre de concertation mais il évoquera le manque de moyens financiers le moment venu », prédit un analyste.

A l’allure où vont les choses, tout porte à croire que les élections ne seront pas organisées en avril 2018.
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