L'archevêque de Kinshasa, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, a apporté samedi son soutien aux jeunes Congolais engagés dans les mouvements de revendication citoyenne et politique qui s'opposent au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila au delà la fin de son mandat constitutionnel ayant expiré lundi dernier et condamné la violence politique.

Il est plus facile de céder à la violence que de résister à la force
"Il est plus facile de tuer que de ne pas tuer. Il est plus facile de céder à la violence que de résister à la force. Il est plus beau d'être artisan de la violence. Il n'y a pas de grandeur à manier les armes pour tuer les gens. Le fait de prendre le pouvoir par les armes ne justifie pas qu'on ne puisse le quitter que par les armes. Il est révolu le temps où l'on prenait le pouvoir par les armes, il est révolu le temps où l'on cherchait à conserver le pouvoir par les armes, en tuant son peuple", a-t-il affirmé lors de son homélie prononcée à Kinshasa à l'occasion de la Noël.

"Ces jeunes ne réclament que leurs droits de vivre un peu plus dignement. Prenons garde, mes frères et sœurs, car quiconque tue par l'épée, périra par l'épée", a ajouté le cardinal Monsengwo.

La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui rassemble les évêques de l'influente Eglise catholique de République démocratique du Congo (RDC), espère que sa médiation aboutira à la conclusion d'un accord politique engageant le pouvoir et l'opposition sur l'organisation fin 2017 de l'élection présidentielle prévue cette année et reportée sine die.

La conclusion de cet accord pourrait intervenir le vendredi 30 décembre.
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