Pour Lambert Mende, le Cardinal Laurent Monsengwo à travers son homélie du 25 décembre 2016 à l’occasion de Noël n’a en aucun cas accusé le gouvernement congolais de vouloir conserver le pourvoir par la force. « Le cardinal s’adressait aux catholiques qui étaient à l’église. Pour moi, c’est un non-événement (…). Le cardinal parle des gens qui veulent prendre le pouvoir par la force. Il y a des gens qui planifiaient de prendre le pouvoir par la force. On l’a vu en décembre de cette année. C’est un principe de morale politique et de vie. On ne peut pas s’emparer du pouvoir par la force. Nous n’avons pas un problème avec cette recommandation du Cardinal», a dit le porte-parole du gouvernement dans une interview accordée à ACTUALITE.CD ce lundi 26 décembre 2016.

Lambert Mende a affirmé par ailleurs que la forte présence militaire dans différentes villes congolaises en marge des manifestations contre le maintien du président Kabila au-delà de son dernier mandat constitutionnel avait pour objectif de protéger les citoyens contre certains groupes de malfrats.

« Quand il y a un danger contre la sécurité, il est de la responsabilité d’un gouvernement responsable de déployer les moyens qui sont à sa disposition et qui sont les forces de défense et de sécurité pour protéger les citoyens. Ce n’est pas un jeu auquel nous avons assisté ici le 19 et le 20 septembre 2016. Ce n’est pas un jeu auquel nous avons assisté ici le 19 et le 20 décembre 2016. Il y a eu mort d’hommes. Alors le gouvernement responsable se doit d’utiliser les moyens humains qui sont à sa disposition pour sécuriser ses citoyens. Cela n’a rien avoir avec le pouvoir. Si telle est l’interprétation que vous avez à propos de cette homélie du cardinal, alors c’est une interprétation complètement fausse», a déclaré le ministre des médias dans la même interview.



L’homélie du Cardinal Monsengwo Pasinya dont il est question dénonçait la prise et le maintien du pouvoir par les armes. Elle était publiée dans plusieurs paroisses lors de la messe nativité le dimanche 25 décembre 2016, soit 4 jours après la répression contre les manifestations hostiles au « glissement » du calendrier électoral.

Vous pouvez suivre l’intégralité de l’interview ici.


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