*La Commission Mesures de décrispation a fini la journée d’hier, mercredi 14 décembre, sans parvenir à un compromis. L’affaire Katumbi a enflammé les débats. Les nouvelles en provenance des Commissions Gouvernance des Institutions et Processus électoral ne vont pas dans le sens d’écourter la durée des négociations directes du Centre Interdiocésain. Il faudra un sursaut d’orgueil et un sens élevé de responsabilité pour dégager le consensus politique dont le pays a besoin pour relancer le processus électoral.

C’est, en principe, dans le courant de la journée, ce jeudi 15 décembre 2016, que les politiciens congolais signataires de l’Accord du 18 octobre 2016, leurs adversaires du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au Changement ainsi que les membres du Front pour le Respect de la Constitution devraient produire l’Accord censé garantir une sortie pacifique de la crise sociopolitique et l’organisation des élections dans un meilleur délai. D’après ce qu’il a été donné aux journalistes d’apprendre, les débats en commissions ont été très intenses hier, mercredi 14 décembre. Les débats se seraient même cristallisés au sein de la Commission Gouvernance des Institutions. Toutes les parties prenantes aux négociations politiques du Centre Interdiocésain y ont concentré l’essentiel de leurs ressources humaines. Le G7 y a déployé Christophe Lutundula, l’un des ses meilleurs éléments. L’Alternance pour la République (AR) a choisi Delly Sessanga. L’UDPS a dépêché son Secrétaire général, Jean-Marc Kabund, et Valentin Mubake. La Dynamique y est représentée par Joseph Olenghankoy. Dans le camp adverse, celui de la Cité de l’Union Africaine, rien n’a été laissé au hasard. Adolphe Lumanu, Nkulu Kilombo, Azarias Ruberwa, Steve Mbikayi et José Makila sont à même de négocier et faire valoir leurs points de vue.

A la Commission Processus électoral, où siègent Martin Fayulu (Dynamique), Molisho (G7), Ngoy (UDPS), Kankonde (UDPS), Kuye (Société civile), Kabwelulu (MP), Jean-Lucien Bussa et Vital Kamerhe (Opposition dialoguiste), les choses ne roulent toujours pas comme sur le tapis. Tout comme personne ne s’attendait à ce que les violons s’accordent facilement à la Commission Mesures de décrispation politique où Olivier Kamitatu (G7), Félix Tshisekedi (UDPS) ou Georges Kapiamba devraient se mesurer à Lambert Mende (MP), Alexis Thambwe Mwamba (MP), Mokonda Bonza (Opposition dialoguiste) et Michel Bongongo (Opposition Républicaine).

Des avancées enregistrées

Depuis la reprise des discussions, mardi 13 décembre, plusieurs avancées sont enregistrées. Le fait pour tous les participants de répondre au rendez-vous constitue déjà un point positif. Le retour effectif du MLC avec ses satellites du Front pour le Respect de la Constitution à la table de discussions ne peut pas être interprété autrement. Il en est de même du démarrage effectif des travaux en commissions. En fin de la soirée, mercredi 14 décembre, la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo), qui assure la médiation, affichait tout son optimisme. Mais, la guerre du compromis politique s’est poursuivie jusque tard.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top