Qu’est-ce qui se passe réellement avec Franck Diongo, Député National élu de Kinshasa ? La population congolaise s’interroge et la réponse reste un mystère. Dans sa mission d’informer ses lecteurs, La Prospérité, quotidien d’Actions pour la démocratie et le développement, a échangé pendant plusieurs minutes avec cet élu de la capitale qui, d’un revers de la main, a balayé toutes les préoccupations de l’opinion nationale sur les questions brûlantes de l’heure, mais aussi sur des racontars autour de sa personne. Au cours de cet entretien à bâtons rompus, Franck Diongo a abordé plusieurs sujets, dont les tentatives de son assassinat, la coupure de l’Internet à quelques jours du 19 décembre, les conclusions du dialogue autour de la CENCO, les accusations d’un prétendu viol sur mineur, sa situation sécuritaire pour ne citer que ceux-là.

Au sujet du dialogue sous les auspices de la CENCO, le Député National a réaffirmé sa position, à savoir : la méfiance vis-à-vis de la majorité au pouvoir. En liminaire, l’élu soutient qu’il continue à douter de la sincérité de la partie opposée, c'est-à-dire, la MP. Il dit avoir vu clair car, jusqu’au moment de l’entretien, aucun accord n’avait été trouvé entre le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au Changement que préside Tshisekedi et la Majorité de Joseph Kabila. Ce, malgré les efforts des Evêques.

Le Président du Mouvement Lumumbiste Progressiste avait d’ores et déjà refusé de prendre part à ce deuxième round du dialogue, par respect à l’ensemble de la population congolaise. A en croire ses propos, la Constitution est claire en ce qui concerne le mandat du Chef de l’Etat. Il souligne que le 19 décembre 2016, c’est la fin du second et dernier mandat de Joseph Kabila, Président en exercice. Par rapport à la question relative à la coupure de l’Internet pendant ces derniers jours, Franck Diongo est monté sur ses quatre chevaux pour dénoncer ce qu’il qualifie d’une infamie. Il a, de prime à bord, mis le gouvernement en garde en dénonçant cette mesure qui vise à empêcher l’ensemble de la population congolaise à vivre librement. Aussi, en ce qui concerne les sociétés de télécommunications, Franck Diongo menace de porter plainte si seulement elles exécutent cette mesure des autorités congolaises qui vise à nuire et à déstabiliser le pays. « La Société qui cédera à cette mesure va payer cher. Non seulement nous allons porter plainte, car nous payons pour bénéficier de leur service, mais aussi nous allons demander à notre peuple de quitter le réseau en jetant et coupant des cartes sims », a-t-il expliqué. Dans ses propos, cet élu du peuple parle même des dégâts collatéraux par rapport à cette coupure d’internet. « Savez-vous que les différentes banques fonctionnent grâce à l’Internet ? Imaginez-vous une mère qui a un enfant malade et qui veut retirer de l’argent à la banque pour amener son fils à l’Hôpital, comment va-t-elle s’en sortir ? Couper l’Internet en cette période des festivités relève d’une bassesse et surtout de la méchanceté », a-t-il renchéri. Comme dans ses habitudes, Franck Diongo a toujours de plan B dans sa gibecière.

Il a proposé une recette qui vise à contourner la coupure de l’Internet. A en croire ses propos, ce plan a été découvert grâce aux multiples recherches du Front Anti Dialogue, FAD en sigle. Il s’agit d’une Application pour Android dénommé «Firechat».

Une fois téléchargée, cette application permettra de communiquer même sans connexion internet. Cela veut dire, en d’autres termes, que cette application peut contourner le plan du Gouvernement qui tient à couper les communications. Franck Diongo a appelé la population congolaise, en général, les kinois, en particulier, de télécharger massivement cette application pour rester opérationnel.

Diongo menacé de mort

Depuis un certain temps, la vie de Franck Diongo est en danger. A en croire ses propos, il y aurait un plan qui, jusque hier, 16 décembre 2016, visait à mettre physiquement fin à sa vie. A plusieurs reprises, il y a eu des tentatives d’assassinats. La dernière en date est celle du 13 décembre dernier, au siège de son parti, sur l’avenue de l’Enseignement, où une personne armée a voulu attenter à sa vie. Cet élu a eu la vie sauve grâce à la vigilance de sa garde, qui a mis cet incivique hors d’état de nuire. Il y a quelques mois passés, alors qu’il revenait d’une tournée en Europe, Franck Diongo a vu des personnes non autrement identifiées escalader les murs de son domicile entre 4 heures et 5 heures du matin, pour mettre fin à sa vie. Là encore, la vigilance de sa garde et des jeunes du quartier a été d’un apport considérable.

Face à toutes ces tentatives, Franck Diongo rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale que sa vie est et reste en danger de mort. « Ils ont bombardé le siège de mon parti ; ils ont tué mes combattants pendant et après la marche ; ils ont voulu me tuer à plusieurs reprises et le 13 décembre, ils ont envoyé des gens pour me tuer. Je me pose la question de savoir quelle sera la prochaine étape ? Je tiens à dire aux congolais que rien ne va m’écarter sur le droit chemin, je me battrais jusqu’au sacrifice suprême et jusqu’à la victoire. Je suis conscient que le pouvoir cherche une flagrance, mais c’est impossible, car Franck Diongo est un fils de ce pays, un homme digne et respectueux », a-t-il dénoncé. Il a, avant de clore ses propos, lancé un appel à la vigilance, pour démanteler tous les plans de l’ennemi. Aussi, demande-t-il la solidarité de la population congolaise.

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