L’annonce a été faite par le porte-parole de la Police Nationale Congolaise hier, mercredi 21 décembre 2016, durant une conférence de presse tenue dans les installations de l’Inspection Générale de la PNC. Par ailleurs, Pierrot Mwanamputu a appelé la population congolaise à reprendre le cours normal de ses activités. Les éléments déployés tant de la Police qu’autres ne visent qu’à la protéger et à faire face aux projets inavoués. Un bilan officiel des heurts survenus au pays les 19 et 20 décembre passés a été établi.

Ces deux jours ont, véritablement, été plus qu’agités. Les grandes artères des grandes villes de la République ont été fortement militarisées pour empêcher toutes manifestations à caractère politique non autorisées. Pourtant, certains congolais sont quand même sortis dans les rues. Des affrontements s’en sont suivis çà et là.

Bilan

Bien que la tension ait été palpable dans plusieurs territoires de la RDC, certains sont sortis du lot alors que d’autre restent dans une situation de calme. Au chapitre des villes agitées, Kinshasa, Goma, Lubumbashi etc. La Police Nationale Congolaise y a noté plusieurs agitations, maitrisées, par ailleurs, selon le porte-parole de la PNC. Neuf personnes tuées dont «six pillards» d’après les mots du communiqué du Gouvernement congolais. La Police nationale congolaise (PNC) parle de 275 personnes interpellées dont 116 transférées au parquet, rapporte un fin limier. Dans la globalité, selon BCNUDH les chiffres communiqués font état de près de 20 morts dont quelques civils et policiers. En plus des pertes en vies humaines, des biens, essentiellement des commissariats, ont été saccagés par des manifestants qui, à en croire la Police, ont été intoxiqués et manipulés par des politiques ayant des buts obscures. Quid de l’utilisation de l’arme létale contre des civils ? La Police Nationale Congolaise a clarifié que ce type d’arme ne sont pas en première ligne dans une gestion démocratique des manifestations. Une première ligne constituée d’éléments anti-émeutes. Mais, selon le modus operandi normal, des agents d’appoint formant une autre ligne entre en jeu dès lors que dans la population il y a des individus qui portent des armes létales. Au-delà de cet aspect de chose, les agents de l’ordre peuvent effectuer des tirs de sommation pour dissuader et non dans le but de tuer.
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