Communiqué de presse

DEPARTEMENT D’ETAT DES ETATS-UNIS

Bureau du Porte-parole

DECLARATION DE MARK TONER, PORTE-PARLE ADJOINT

Le 16 décembre 2016

RDC: Appel au Calme et au Respect des Droits Humains

Le Gouvernement des Etats-Unis est vivement préoccupé par les risques de troubles et de violences en République démocratique du Congo (RDC) le et aux alentours du 19 décembre, date à laquelle le deuxième et dernier mandat du Président Joseph Kabila devait se conclure par l’investiture d’un successeur élu démocratiquement. Nous demandons instamment au gouvernement et à l’opposition de coopérer pleinement, en toute bonne foi, avec la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), afin de finaliser le plus tôt possible un accord inclusif sur la tenue des élections, les paramètres pour un gouvernement de transition et une passation de pouvoir pacifique. En outre, nous demandons au gouvernement de la RDC et aux partis de l’opposition de s’abstenir de toute action ou déclaration qui pourrait inciter à la violence ou à des actes contraires à la loi dans les jours et semaines à venir.

Le gouvernement des Etats-Unis soutient fermement le droit de réunion pacifique. Tout comme la répression violente de manifestants ou de rassemblements pacifiques, les violences commises par l’opposition sont incompatibles avec les normes démocratiques et l’Etat de droit, mettent les vies d’innombrables civils et de membres des forces de l’ordre congolais en danger et sapent les efforts visant à parvenir à un accord politique négocié. Le gouvernement de la RDC doit respecter les droits de l’homme. Ceux qui dirigent les forces de sécurité congolaises sont responsables de la conduite de leurs agents et de leur personnel et doivent veiller à ce que leurs actions soient compatibles avec l’Etat de droit. Nous appelons également les leaders de l’opposition et de la société civile qui pourraient envisager d’organiser des manifestations de prendre toutes les mesures possibles pour s’assurer que les manifestants restent non-violents. Les

personnes qui posent des actes de répression ou qui sont coupables de violences illicites doivent répondre de leurs actes.

A ce moment crucial de l’histoire du Congo, nous appelons les leaders de l’opposition, les représentants de la société civile, les responsables de la coalition au pouvoir et les principaux membres du gouvernement de la RDC à renouveler leur engagement et redoubler d’efforts pour parvenir à un accord inclusif acceptable par toutes les parties.
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