L'ancien ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba et le Chef de l'ANR, Kalev Mutond s'opposent farouchement au retour de Moïse Katumbi en RDC, au sein des discussions directes sous l'égide de la CENCO.C’est en tout cas ce qu’affirme le site Afrik.com un article publié le week-end. Selon le site panafricain, Alexis Thambwe Mwamba et Kalev Mutond qui sont les principaux négociateurs du Pouvoir au Dialogue sous la facilitation de la Conférence épiscopale Nationale du Congo (CENCO) seraient à la base du blocage sur le retour de l’opposant Moïse Katumbi en République démocratique du Congo.
Citant une source au sein de la CENCO, Afrika.com affirme que l’accord n’est pas loin. « Mais certaines personnes créent des points de crispation artificiels pour faire capoter les négociations », s’agace-t-elle. Ces personnes, explique la source d’Afrik.com, « ce sont Alexis Thambwe Mwamba, le ministre de la Justice, et Kalev Mutond, l’Administrateur général de l’Agence nationale de renseignements » qui ne prend pas part directement au dialogue mais qui y est très influent .

« Alexis Thambwe a instrumentalisé la justice et Kalev Mutond est à l’origine de la création de fausses preuves destinées à faire condamner des opposants politiques comme Moïse Katumbi. Ils n’ont pas dit toute la vérité au chef de l’Etat. Aujourd’hui, Thambwe et Kalev redoutent par-dessus tout le retour de Katumbi. Si la vérité éclate, la sanction pour eux sera sévère», explique le site citant un ex-collaborateur du Président Kabila.

Alexis Thambwe Mwamba et Kalev Mutond cherchent, toujours selon cet article du journaliste Adrien Reyes, à sauver leur peau Mais Joseph Kabila pouvait-il ignorer à ce point que la plupart des dossiers montés contre les opposants politiques, notamment Moïse Katumbi, relevait d’une machination politique ? Pour répondre, notre source use d’une métaphore : « c’est comme si Joseph Kabila était en phase terminale de cancer politique. Il se sait condamné à lâcher le pouvoir, même si au fond de lui il ne le souhaite pas. Par conséquent, toute personne qui se présente en lui disant : ‘j’ai la solution pour écarter ton principal rival’, et bien il l’écoute, même si cette personne est un charlatan ».
Et notre interlocuteur de poursuivre : « Joseph Kabila est dans un état psychologique proche de celui de Jean-Pierre Bemba en mai dernier à la veille de la décision de la CPI. Voulant à tout prix recouvrer la liberté, le leader du MLC était prêt à considérer toutes les options susceptibles de le libérer, y compris les plus fantasques comme celles de la MP qui lui promettait alors de faire des pressions diplomatiques pour l’élargir. C’était totalement illusoire. Mais Bemba était si désespéré qu’il était prêt à y croire », analyse-t-il dans cet article à lire ici

Moïse Katumbi vit en effet en exilé forcé en Belgique, alors que le Pouvoir congolais l’a condamné à trois ans de prison ferme pour une affaire de spoliation de biens immobiliers, mais que l’opposition congolaise fustige, réclamant que les poursuites soient levées.
politico.cd


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