Un accord politique a été conclu, samedi 24 décembre dans la matinée au dialogue national inclusif, après une plénière de plusieurs heures au Centre Interdiocésain à Kinshasa sous la médiation des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

Au terme de cet accord, indiquent nos sources, les élections présentielle et législatives nationales auront lieu en décembre 2017, avec possibilité d'organiser les provinciales en février 2018, ont convenu les parties prenantes à ces discussions directes dont la clôture officielle intervient dans quelques heures avec la signature du compromis.

Les mêmes sources rapportent que le président de la République, Joseph Kabila, reste également en fonction jusqu’à l'installation de son successeur élu et ne pourra pas briguer un troisième mandat consécutif.

Les participants à ces discussions conviennent également de ne pas modifier la Constitution, ni entreprendre une action quelconque tendant à organiser un référendum durant la période de transition, dont la durée serait de 12 à 14 mois.

Un comité national de suivi de l’accord sera mis en place et présidé par le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi. Il sera secondé par Eve Bazaiba, secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC).

Chargé de suivi du chronogramme de mise en œuvre de l’accord, ce comité sera composé de 28 signataires du nouvel accord avec la présence de la CENCO.

D’après nos sources, un seul point diverge encore. Il s’agit de la primature du gouvernement de transition revendiquée par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement et l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre à la cité de l’UA qui a le soutien de la Majorité présidentielle.

Mais, la CENCO promet de trouver une solution à cette question en conciliant les deux parties.
Radiookapi.net
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