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Les Congolais se souviennent, 21 ans après, du crash d’un antonov 32 de la compagnie Air excellence, affreteuse d’un avion de Scibe Airlift sur l’un des marchés de la commune de Kinshasa, situé le long de l’ex avenue Bokassa (Luambo Makiadi). Cet avion, qui s’était écrasé le 8 janvier 1996 suite à un raté du décollage à l’aérodrome de Ndolo, en plein centre de Kinshasa et avait terminé sa course en dévastant ce marché appelé » Somba zigida « , faisant près de 250 morts et un nombre indéterminé de blessés.




Voici 21 ans déjà, c’est sont les victimes directes ou indirectes de cet accident qui continuent d’en souffrir et de pleurer. Les sinistrés de cette catastrophe aérienne, la plus grande qu’a connue le pays, sont aujourd’hui enregistrés dans plusieurs catégories.




Certains sont handicapés à vie, d’autres des orphelins, des veuves, des veufs, des parents qui ont perdu des enfants, etc. Ces gens ont vu, en un instant, leurs vies basculer et vivent aujourd’hui avec un traumatisme psychologique indélébile, sur fond d’une misère affreuse consécutive à cette tragédie. Ils attendent toujours leur indemnisation.




Il convient de noter ici que les victimes de crash mortuaire n’ont jamais été indemnisés a souligné l’un d’eux en précisant que malgré les démarches entreprises, jusqu’à ce jour la décision d’indemnisation ne c

Avant d’ajouter que ce dossier a été tranché en 2004, par la suite, déposé au bureau de l’Assemblée nationale en 2007. Jusqu’aujourd’hui, aucun résultat. » Nous demandons aux autorités, en date d’aujourd’hui, que nous soyons indemnisés d’abord, ensuite, que l’Etat puisse s’occuper de certains d’entre nous qui sont devenus handicapés. «




Pour rappel, cet avion de fabrication soviétique avait traversé la rue séparant la piste du marché somba zigida et avait dévasté sur une centaine de mètres tuant commerçants et acheteurs.




Il appartenait à feu le Sénateur Jeannot Bemba Saolona. Malgré ce crash de triste mémoire, les commerçants et acheteurs n’ont jamais quitté les lieux, car quelques années après, ils sont encore présents sur place et y exercent le même commerce, courant les mêmes risques car l’aéroport demeure opérationnel. Comme si cela ne suffisait pas, sur ce même site, d’un côté, l’Hôtel de ville à construit une caserne pour la police d’incendie. Et l’autre côté a été vendu à des Indo-pakistanais pour la construction de leurs magasins.onnait le moindre début d’exécution. » Y parvenir, pourra permettre de sauver la vie de ceux qui sont restés encore malades et sans assistance » a-t-elle clamé.




Par Thony Kambila
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