Les travaux autour des arrangements particuliers au centre interdiocésain de la Gombe devraient, sauf changement de dernière minute, prendre fin le samedi 28 janvier prochain. Et le dimanche, soit le 29, les évêques s’en iront à Genève. En réaction à l’appel lancé dernièrement par les prélats catholiques dans leur communiqué, demandant à la communauté internationale de soutenir le pays en accompagnant les acteurs impliqués, la Mission des Nations Unies au Congo leur a réitéré son plein soutien en vue de baliser la voie au processus électoral apaisé. Aux dires tant de Rose Atanase Maria que de Félix Prosper Basse, le porte-parole et l’animateur principal de la conférence d’hier, mercredi 25 janvier, tout porte à croire que le Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme s’engagera à fond, aux côtés du Conseil National de Suivi de l’Accord du 31 décembre pour veiller à l’exécution stricte de ses dispositions. «… les populations congolaises sont suspendues aux décisions historiques de ces discussions. Il est évident que la Monusco continuera à soutenir les évêques. Ils ne sont pas en train de faire un travail facile. Ils continuent à aplanir les divergences et à réconcilier les esprits pour l’intérêt général du peuple. Donc, nous sommes restés dans cette dynamique-là…Je lance, une fois de plus, un appel aux acteurs politiques de taire leurs intérêts personnels et partisans pour s’engager définitivement dans la mise en œuvre de cette feuille de route qui a déjà été signée le 31 décembre 2016. C’est à cela que tout le monde travaille, en dépit des divergences qui existent encore», a souligné Basse Félix. Plusieurs points ont été développés au cours de la 3ème conférence hebdomadaire de l’Onu, tenue dans son quartier général, situé dans la commune de la Gombe, dans la journée d’hier, mercredi 25 janvier 2017. Notamment, le rapport du BCNUDH sur les principales tendances des violations des droits de l’homme au cours de l’année 2016, les activités menées par David Gressley dans la province du Tanganyika, du 18 au 20 janvier 2017. Ce n’est pas tout. Le don de divers matériels à l’orphelinat Home de Beni par la Brigade d’intervention de la Monusco, mis en service des numéros verts par la Police Monusco en vue de lutter contre l’insécurité à Uvira, l’information sur les sensibilisations à Beni-Butembo-Lubero menées auprès de 90 élèves sur la sécurité routière, élections, assistance aux ménages sinistrés de Boma, tableau sur la situation de réfugiés en RDC, soutien du PAM et de la FAO aux petits producteurs agricoles dans le Nord-Kivu, lutte anti-mines en RDC et, enfin, la situation sécuritaire. L’on a noté la présence, à ce rendez-vous, de Florence Marchal qui revient de ses vacances. Elle a indiqué que le budget prévisionnel pour tous les mouvements des kits électoraux s’élève à 73 millions $. A ce jour, la Monusco a déployé l’intégralité des équipements (près de 1600 tonnes) mis à sa disposition par la CENI vers les hubs de Bukavu, Bunia, Gemena, Kalemie, Kamina, Kindu, Lubumbashi, Mbuji-Mayi et Mbandaka. Par ailleurs, d’après Florence Marshal, 16 hélicoptères ont déjà effectué plus de 150 rotations entre les hubs et les antennes afin de livrer le matériel dans des zones difficiles d’accès. M23 sur la table La Monusco ne peut, en aucun cas, vendre sa crédibilité au profit des allégations sur l’incursion du M23 en RDC, aussi longtemps qu’elle n’a pas d’éléments probants quant à ce. C’est ce qui ressort de l’intervention de Félix Prosper Basse sur cette question qui était revenue maintes fois dans la conférence d’hier. «Jusque-là, nous poursuivons nos opérations en étroite collaboration avec les forces de sécurité de la RD Congo. Nous avons déployé les aéronefs qui survolent sur tous les postes d’entrées de la République. Mais jusqu’ici, nous n’avons pas encore d’éléments probants, recueillis sur le terrain concernant la présence massive des éléments du M23 dans la région du Nord-Kivu. Nous réitérons notre attachement, en collaboration avec les FARDC, à défaire le M23 comme nous l’avons fait par le passé», a-t-il déclaré à l’occasion. Il sied également de souligner que les acteurs de la société civile ont été sensibilisés et des numéros verts sont, aujourd’hui, mis en service pour permettre à toute la population de tenir au courant et en temps opportun les autorités provinciales, les casques bleus et les FARDC, en cas de menace.
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