La signature du MLC ce samedi 14 janvier place le groupe du Premier ministre Samy Badibanga dans une position délicate, alors que la pression s'accentue pour l'inclusivité de l'accord du 31 décembre dernier. L’un des deux non signataires de l’accord du 31 décembre dernier y a adhéré ce matin. Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) et ses alliés du Front pour le Respect de la Constitution ont justifié leur signature par le besoin de ne pas « offrir un prétexte » aux non signataires.

Avec ce retournement de situation, le groupe du Premier ministre Samy Badibanga, composé entre autres des ministres Justin Bitakwira, José Makila, Azarias Rubwera ou encore Jean-Lucien Busa reste le seul récalcitrant à cet accord pourtant soutenu par la Communauté internationale, l’ONU et désormais par la quasi-totalité de la classe politique.

Hier, les évêques de la CENCO ont eu un entretien avec ces ministres, sans arriver à les convaincre de signer. José Makila, Jean Lucien Bussa, Justin Bitakwira et Azarias Ruberwa, ont toutefois affirmé rester «ouverts» à la signature de l’accord mais aimeraient avant tout consulter leurs bases.


«Ils se sont montrés ouverts, ils ont demandé le temps d’échanger avec leurs bases. Nous espérons que, dans les heures ou dans les jours qui viennent, ils pourront nous rejoindre», a dit l’abbé Nshole à l’issue de cette rencontre dont l’objectif était d’inciter cette frange de l’opposition à adhérer à cet accord.

De son côté, l’ONU qui s’est entretenue en vidéo conférence avec les évêques catholiques le jeudi dernier, a accentué la pression sur les non signataires, appelant à l’application « rapide » de cet accord. Tous les yeux sont désormais braqués du côté des opposants congolais qui sont désormais dos au mur.
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