Ils continuent, heureusement il sied de le dire, d’offrir leurs bons offices aux discussions directes du Centre Interdiocésain. Pourtant, jusqu’à la dernière minute, la menace qu’ils brandissaient, celle de mettre fin à leur médiation s’il n’y a point d’entente jusqu’au samedi 21 janvier à 23 heures 59', n’a eu de cesse de planer sur les esprits. Malheureusement, elle n’a pas suffi à pousser les composantes à décanter les divergences. Le samedi dernier tel que le vendredi 20 janvier, les travaux en plénière ont été reportés pour ce dimanche. Cause ? Les deux commissions avaient encore des points à fignoler. Chargées respectivement une de tabler sur le Conseil National de Suivi de l’Accord et l’autre sur la composition du Gouvernement ainsi que la problématique du Premier Ministre, ces deux structures sont les vrais pôles où les enjeux sont cristallisés.

‘’Malheureusement, la plénière est encore renvoyée à dimanche. Les parties prenantes discutent encore du Comité national de suivi. Peut-être que la semaine prochaine, elles vont discuter du Gouvernement. Nous observons. Nous attendons ‘’, confiait douloureusement Donatien N’Shole, porte-parole de la CENCO, aux professionnels des médias le samedi 21 janvier 2017. Les discussions continuent mais l’attente de l’épilogue commence à se faire pressante dans l’opinion même auprès des évêques qui ont sacrifié leurs activités pastorales pour courir au secours du pays.

Douloureuse attente

Au stade où en est le Congo-Kinshasa qui se trouve dans une période préélectorale extraconstitutionnelle, l’impératif d’une entente politique saute aux yeux. Cependant, le bout du tunnel parait toujours difficile à atteindre. Après la signature d’un Accord le 31 décembre 2016, une forme de statu quo singulier est observable dans les échanges d’harmonisation des vues sur les arrangements particuliers. Cela, sur fond de passe d’armes entre les parties prenantes. Un diablotin dont le nom est à chercher aurait élu domicile dans les détails des arrangements particuliers. Contre ce diablotin-là, les ‘’ave maria‘’ et ‘’pater noster‘’ mieux le rituel romain d’exorcisme semblent être d’aucune aide pour Marcel Utembi, Fridolin Ambongo, Nshole et autres princes de l’Eglise Catholique, est-il susurré. La solution réside, n’ont de cesse de le rappeler plusieurs fins limiers, dans la volonté politique des acteurs. Surtout dans les discussions autour du dispatching des responsabilités au sein tant du Gouvernement que du Conseil National de Suivi de l’Accord et, aussi, sur le mode de désignation du futur locataire de la Primature. En cas de persistante impasse, l’opinion s’attend à ce que les évêques puissent mettre en jeu leur fameux plan de secours. Toutefois, des avancées notables sont enregistrées dans la commission censée s’appesantir sur le Conseil National de Suivi de l’Accord même si la question de préséance entre les trois Vice-présidents divise.

Quid du Plan B ?

La question n’a de cesse de préoccuper tant les politiques que les plus simples des congolais. Quel est le plan B de la CENCO ? En quoi consiste-t-il ? Est-ce une marche à l’instar de la tristement célèbre marche des chrétiens ? Les évêques vont-ils accuser les fossoyeurs du dialogue inclusif à la vindicte populaire et celle de la communauté internationale ? Ce sont là des questionnements qui restent, jusqu’ici, sans réponses. Mais, si rien n’avance aux négociations directes, l’opinion le découvrira pour le meilleur ou pour le pire. Wait and see !
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