Le choix du Premier ministre du futur gouvernement de transition en République démocratique du Congo, conformément à l'accord signé le 31 décembre dernier entre le Pouvoir et l'Opposition est au cœur d'une divergence entre l'Opposition et la Majorité au pouvoir.

Alors que cet accord signé sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a confié le choix du Premier ministre au Rassemblement, dirigé par Etienne Tshisekedi, la Majorité présidentielle fait savoir qu’elle a « son mot à dire » sur ce processus. Intervenant sur Jeune Afrique, André-Alain Atundu, Porte-parole de la coalition des partis au pouvoir affirme que le président Kabila ne « peut pas travailler avec une personnalité incompatible ! »

« La rationalité constitutionnelle procède du droit de veto reconnu au chef de l’État : cela implique que ce dernier a le droit de choisir qui il veut», explique l’Ambassadeur Alain-André Atundu. « On ne peut pas chercher à imposer un choix au chef de l’État. C’est pourquoi nous leur demandons de proposer deux, trois ou quatre noms », dit-il, dans un article publié sur le site internet du magazine panafricain. « Même au sein de la MP, nous proposons toujours au chef de l’État deux ou trois noms pour chaque poste ministériel à pourvoir», insiste-t-il.

En effet, aux discussions sur l’arrangement particulier qui ont débuté depuis le 04 janvier à Kinshasa, la Majorité exige au Rassemblement de proposer une liste de trois candidats à la Primature. Ce que les opposants congolais réfutent, arguant, tout en s’appuyant à l’accord du 31 décembre, que c’est au Rassemblement que revient le choix définitif. Ce que rappelle l’opposant Martin Fayulu, toujours dans cet article de Jeune Afrique.
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