« Toutes les questions ont été posées lors des auditions », explique une source proche de la hiérarchie de l’église catholique. Les prélats se sont faits une idée sur le dossier. Les avocats du candidat G7 à la présidentielle ont cloué le grec Stoupis. « Le dossier de l’immeuble ne serait qu’un grossier montage pour l’écarter de la course à la présidentielle ».

Que ça soit l’affaire des mercenaires ou celle de l’immeuble, tout est faux, le dossier est vide. « Aucune preuve en dehors des machinations politiques », tranche d’un ton sévère un avocat.

Les évêques ont compris beaucoup de choses, souligne un cadre de premier rang de l’Alternance pour la République, une des plateformes électorales soutenant la candidature de Moïse Katumbi.

Mais devant la presse, Mgr Fridolin Ambongo s’est contenté d’indiquer que les évêques, ont écouté les avocats de Katumbi. « Ce que nous avons fait jusque maintenant, c’est d’écouter les avocats de Moïse Katumbi », a-t-il déclaré.

L’évêque de Mbandaka- Bikoro a précisé que pour la deuxième phase, la Cenco s’adressera à qui de droit. « Nous nous adresserons à qui de droit pour lui communiquer les éléments du dossier pour que nous puissions, à partir de là, savoir ce que nous pouvons faire », a assuré le vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo. A qui de droit, c’est au président Kabila. « C’est lui et lui seul qui devra trancher ».

La communauté internationale compte intensifier la pression pour que le pouvoir mette fin aux poursuites et condamnations politico-judiciaires. Par ailleurs, l’Eglise catholique, qui pilote les négociations directes, a affirmé que la commission des magistrats mise en place pour examiner les dossiers des autres prisonniers politiques, sera convoquée dans les tout prochains jours pour être entendue. 

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