Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders se réjouit du compromis politique trouvé, samedi 31 décembre dernier, au dialogue inclusif du Centre interdiocésain, à Kinshasa.

Le chef de la diplomatie belge est d’avis que ce texte constitue un pas important et positif vers une courte transition inclusive.

«Cette transition devrait nécessairement permettre l'organisation, en 2017, d’élections libres, la réouverture de l'espace démocratique et la gestion consensuelle de la transition dans le respect de la constitution», a-t-il souligné.

Didier Reynders estime également que ces mesures essentielles constituent les clés de la sortie de crise, causée par la non-organisation de la présidentielle en 2016- comme prescrit par la Constitution.

La Belgique appelle les négociateurs à poursuivre leur travail dans ce sens et avec le même esprit de compromis afin de finaliser les détails sans délais.

Elle appelle également les institutions congolaises à clarifier et intensifier dans les semaines à venir les opérations qui mèneront à ces élections avant la fin 2017.

La Belgique insiste sur la nécessité d’augmenter la transparence opérationnelle et budgétaire des élections en vue de créer les conditions de gouvernance qui permettront un soutien externe.

Elle affirme par ailleurs être restée attentive à la mise en œuvre de ce texte [de l'accord inclusif], ainsi qu’aux mesures qui seront prises en vue d'un rétablissement de l'espace démocratique et des droits et libertés en RDC.

"Un espace dans lequel les opinions trouveront à s’exprimer dans le pays et que les élections puissent constituer le reflet authentique des aspirations du peuple congolais", a conclu Didier Reynders.
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