C’est le souci qui l’anime depuis qu’il a pris le bâton de commandement du ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel, en remplacement de Maker Mwangu. Cela se traduit par des séances des prises de contacts et les visites auprès des établissements qui traitent directement avec son ministère. Ces quatre derniers jours, il a effectué des descentes sur le terrain notamment, au Secrétariat Général et l’Inspection Générale à l’EPSP, au Service des Contrôles de la Paie des Enseignants (SECOPE), à la Mutuelle de Santé des Enseignants de l’Enseignement, Primaire, Secondaire et Professionnel (MESP), au Secrétariat Permanent d’Appui et de Coordination du Secteur de l’Éducation (SPACE) ainsi qu’à la cellule de gestion et de Communication. Hier, vendredi 12 janvier 2017, il est allé visiter le Fonds de Promotion de l’Education Nationale (FPEN), vers les après-midis, pour palper du doigt les réalités de cette direction de haute importance pour l’amélioration des conditions sociales et scolaires des élèves et des enseignants congolais.

Dans toutes les structures à travers lesquelles il est passé, les dirigeants lui ont briffé d’amples explications sur les conditions de travail des agents et cadres de l’Epsp. Au chapitre des perspectives sur chacune d’elles, la lumière a été apportée auprès du ministre. Par ailleurs, ces différents déplacements ont permis au nouveau patron de l’EPSP de s’enquérir largement du fonctionnement de chaque entité et d’un panorama de difficultés auxquelles font face les agents et cadres.

La journée du mercredi dernier, il a visité le SECOPE. Ce dernier, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, est qualifié de la colonne vertébrale du ministère de l’EPSP. Accueilli très chaleureusement par tous les agents du SECOPE et de son directeur, M. Jean-Marie Mangobe, le ministre Gaston Musemena a su que cette direction assure la paie de 397.225 agents dont 69% à travers le système bancaire. Plus de 145.000 enseignants ne sont, cependant, pas pris en charge par le trésor public, a indiqué M. Jean-Marie Mangobe. Et pour quelle raison ? La solution de la situation des non-payés est fonction des crédits alloués par le gouvernement au ministère de l’Epsp». Gaston Musemena a salué, pour tout dire, le travail abattu par le SECOPE, et a promis de s’investir personnellement tant au niveau de la Chambre basse du Parlement qu’auprès de son collègue du Budget pour trouver la solution au problème de non-payés de l’EPSP.

C’est hier, en effet, qu’il s’est rendu au Fonds de Promotion de l’Education Nationale (FPEN) dans le même cadre de travail. Là, il a été reçu par Valentin Ngandu, le directeur général de cette direction. Le ministre Gaston Musemena a visité trois importantes directions, entre autres, les directions administratives, techniques et financières. Dans un face-à-face, le directeur du FPEN lui a explicité le problème de son entité. Il se situe à deux niveaux : (1) la diversification des ressources financières. A ce titre, il faut noter que le FPEN a un domaine de financement assez large avec 13 domaines. Mais sur ce nombre, a souligné Valentin Ngandu, il n’y a que deux qui sont exploités. Il faudrait des mécanismes coercitifs pour pousser certains chefs d'établissements à reverser la quotité au compte spécial du FPEN.

Encouragements

Gaston Musemena a souhaité bon vent partout où il est passé. Les quelques projets dont lui ont exposés différents directeurs des services du ministère de l’EPSP, il n’avait apporté qu’un seul message : «courage, allez de l’avant, félicitation, surmonter les difficultés, engagez-vous davantage...».

Au FPEN particulièrement, un tableau blanc de deux projets bénéfiques et pour les enseignants et les élèves lui ont été peint. Ces projets qui seront très prochainement lancés avec le concourt de partenaires consistent, généralement, en transport scolaire ou universitaire et en la mise en place d’un cantine alimentaire pour enseignants de la capitale.
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