Le blocage persiste au Centre Interdiocésain entre la Majorité Présidentielle et le Rassemblement en ce qui concerne aussi bein le mode de désignation du Premier ministre que le partage des portefeuilles ministériels.

On rappelle que pour ce qui est de la Primature, la famille politique du Chef de l’Etat s’en tient au principe de la liste de cinq candidats, au motif que l’on devrait respecter la Constitution en son point relatif au pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat en la matière.
Le Rassemblement, pour sa part, s’accroche à la disposition de l’Accord du 31 décembre qui lui confère le droit de désigner le Premier ministre, sans être soumis à la contrainte de liste.

S’agissant du partage des portefeilles ministériels, une source a confié au Phare que la tension est montée de plusieurs crans lorsque la Majorité Présidentielle a exigé 25 postes sur les 46 à pourvoir dans le futur gouvernement de Transition. Dans l’entendement de la famille politique du Chef de l’Etat, le Rassemblement, le Front pour le Respect de la Constitution, l’Opposition signataire de l’Accord du Camp Tshatshi et la Société Civile n’ont qu’à se partager le reste, soit 21 postes. Naturellement, cette exigence a rencontré une fin de non recevoir de la part d’autres parties prenantes à l’Arrangement Particulier.

Compte tenu des divergences apparues à l’étape du partage des postes ministériels, la Cenco a demandé à chaque composante et sous-composante de lui faire parvenir ses propositions avant la plénière de ce jeudi 26 janvier pour harmonisation. C’est ce jeudi aussi que les «experts» de la Majorité Présidentielle, du Rassemblement, de l’Opposition signataire de l’Accord de la Cité de l’UA, du Front pour le Respect de la Constitution et de la Société Civile devraient débattre du chronogramme de mise en oeuvre de l’Accord du 31 décembre 2017, de la recomposition de la Ceni et du CSAC, etc.

On signale que l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 a failli éclater à la suite de la guerre de positionnement entre les ailes Kamerhe, Samy Badibanga, Kengo et consorts. Le bureau de la Cenco s’est promptement saisi du dossier pour calmer les esprits.

le phare


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