C’est le constat provisoire qu’a livré Félix Prosper BASSE, le porte-parole de la Monusco, au cours de la conférence hebdomadaire de la mission onusienne tenue hier, mercredi 18 janvier dans son quartier général situé à la Gombe. Et cela s’avère conforme, du moins jusque-là, en attendant la version finale que vont communiquer le mécanisme conjoint de vérification et les troupes qui sont actuellement en train de mener des patrouilles aux frontières de la RD Congo. Il a, par ailleurs, appelé les acteurs à définir clairement leurs feuilles de route pour organiser les élections à une échéance favorable.

"La Monusco ne minimise pas les ex-combattants du M23. Ils ont été défaits en 2013, et si l'information de leur incursion s'avère vraie, la Monusco va les poursuivre jusqu'à les neutraliser. Nous avons, non seulement déployé nos troupes qui mènent des patrouilles à partir de toutes les portes d’entrée de la RDC, mais aussi, nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires des FARDC qui sont aussi sur le terrain. Parce que cette information mérite une revisitation de la situation militaire au Congo, en général, particulièrement dans la province du Nord-Kivu. Nous avons également déployé les aéronefs qui survolent sur la zone pour confirmer ou infirmer cette information. En plus, du déploiement du mécanisme conjoint de vérification qui a été initié depuis lundi en vue d'avoir une situation beaucoup plus claire concernant ces informations. Jusque-là, nous n'avons pas encore recueilli d'informations et d'indices pouvant nous permettre de confirmer la présence des éléments de M23 en République démocratique du Congo, mais nous continuons les opérations», a-t-il indiqué.

Accord de Nairobi

Il sied d’abord de rappeler que soutenues par la Monusco, les Forces Armées de la RDC ont défait en novembre 2013, les combattants du 23 mars. Depuis, ils s’étaient réfugiés en Ouganda. L’accord de Nairobi, signé en décembre 2013, donnait mandat aux 11 pays des Grands Lacs qui ont été parties prenantes à cet INSTRUMENT de veiller à la sécurisation des pays amis. «Il est grand temps que tous les acteurs signataires de cet accord puissent prendre leur responsabilité parce qu’il y avait des termes qui étaient claires pour tout un chacun dans sa mise en œuvre», a-t-il renchéri.

Accord du 31 décembre

Hier, les discussions se sont ouvertes sur fond de persistance des divergences. Les prélats catholiques ont, une fois de plus, donné leur ultimatum de 48 heures aux négociateurs. C’est donc le samedi prochain qu’ils s’attendent à la fin de ces pourparlers. Deux commissions ont été constituées. L’une va travailler autour du Comité National de Suivi de l’accord du 31 décembre. Une autre va plutôt traiter des postes ministères auxquels la MP tient à préserver quelques-uns (relevant de la souveraineté nationale).

Félix Prosper Basse est resté sur son langage d’encouragement et de félicitation aux évêques pour trouver une issue favorable. Pour lui, le plus IMPORTANT restera la mise en œuvre de cet accord. Sur ce, il a invité les acteurs en discussions à définir clairement leurs feuilles de route et à veiller à la mise en œuvre effective de leurs conclusions.
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