Raphaël Katebe Katoto s’est dit disposé à proposer sa candidature au poste de Premier ministre. Il l’a dit dans une interview accordée ce 25 janvier à ACTUALITE.CD.

Membre du comité des sages du Rassemblement, le frère de Moïse Katumbi ne trouve par ailleurs aucun inconvénient de proposer cinq noms à présenter à Joseph Kabila pour le poste de Premier ministre. Selon lui, loin d’être un obstacle, cette proposition de la MP relève des principes démocratiques.

Quelle est votre position par rapport à ces discussions sur les arrangements particuliers ?

On a mis le passé derrière nous. Il y a eu un accord qui a été signé entre les parties. Nous devons aller de l’avant en respectant cet accord. S’il la bonne foi et la volonté politique d’aller de l’avant sont là, on peut résoudre tous les petits problèmes au sein de nos partis. On ne peut pas se permettre de mettre en mal l’avenir des citoyens congolais. C’est le peuple qui en pâtit, c’est pour lui que nous travaillons. Nous devons penser chaque fois à ce peuple et non à nos intérêts personnels. Dans les négociations, il y a toujours de divergences, mais il faut savoir se dépasser, faire un effort pour aboutir à un accord global et non garder le peuple en otage.

Pour vous, le Rassemblement doit-il proposer au Chef de l’Etat cinq noms ou un seul pour le poste de Premier ministre?

C’est un petit détail qui ne peut pas bloquer le processus. Qu’il y ait un ou trois noms, peu importe celui qu’il va choisir aussi longtemps que la lettre de l’accord est respectée, c’est-à-dire que c’est le Rassemblement qui propose ses candidats. S’il s’agissait de présenter deux noms de la MP et trois du Rassemblement, là je comprendrai qu’il y a un problème. Puisqu’il demande à présenter trois ou cinq nom venant du Rassemblement, je ne vois pas où se trouve le problème. Si on se cantonne seulement sur un nom, on sort même de la démocratie. Parce qu’en démocratie il faut quand même donner une possibilité d’ouverture.

Est-ce que vous êtes candidat premier ministre ?

Je ne sais pas encore. D’abord il faut qu’il y ait un accord. Si on dit qu’on doit présenter trois ou cinq noms, pourquoi pas? Je voudrai donner un coup de main à mon pays et au peuple et surtout pour la transition. Je suis confiant que le Congo de demain dépendra de ce que sera la transition. Il faut qu’il y ait des hommes solides, capables de bien organiser les élections fiables, crédibles et transparentes pour l’intérêt de notre peuple.

Les cas Katumbi et Muyambo confiés à la CENCO. Croyez-vous qu’il s’agit d’un coup politique ?

Lors des négociations, il y a eu de préalables. Il y a eu un accord qui a été signé. Donc on s’en tient à cet accord. Nous devons laisser la justice faire son travail. Si des dossiers comme celui de mon petit-frère ou celui du bâtonnier Muyambo sont confiés à la médiation, laisse la CENCO faire son travail.

Stanys Bujakera Tshiamala (@bujakeratshiams)

Retrouvez cette interview en audio ici.


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