Tout en saluant l’Accord du 31 décembre et en faisant part de la disponibilité de la Majorité présidentielle à collaborer à sa mise en oeuvre en participant aux échanges sur un arrangement particulier, Aubin Minaku, le Secrétaire général de la Majorité présidentielle, a donné des détails qui font jaser.

Mardi 3 janvier, face à la presse, peu après la publication de la position officielle de la Majorité présidentielle relative au compromis du Centre Interdiocésain, Minaku a prévenu: « Toutes les dispositions de l’Accord du 31 décembre contraires à la Constitution sont nulles et de nul effet ».

Depuis, des questions fusent. Que vise le SG de la Majorité présidentielle?

Que faut-il entendre par

dispositions contraires à la Constitution?

Est-ce le fait de demander à l’Opposition non signataire de l’accord du 18 octobre/Rassemblement de désigner le Premier ministre, préalable avant sa nomination par le Président de la République?

Est-ce le fait d’avoir créé le Comité national de suivi de l’Accord dont le principal animateur, Étienne Tshisekedi refuse d’être nommé par ordonnance présidentielle?

Est-ce le refus par le Rassemblement de reconnaître le droit du peuple d’être consulté par référendum (article 5 de la Constitution?

Bien malin qui saura y répondre pour l’heure.



Laurent Omba
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