*C’est par la voix autorisée de son Président en exercice, Pierre Lumbi Okongo, que le G7 a officiellement plaidé pour que le choix du Premier Ministre soit laissé à l’UDPS afin de conduire la politique gouvernementale pendant les douze mois de la transition électorale. Le poste revenant au Rassemblement, selon qu’il a été décidé dans l’Accord du 31 décembre, signé sous les auspices de la CENCO, Pierre Lumbi a estimé que l’UDPS était mieux placée, en raison de son poids politique, pour prendre ce poste. Le profil du candidat Premier Ministre, à présenter par l’UDPS, sera clairement défini lors des échanges en interne. Dans cette logique, les autres regroupements politiques membres du Rassemblement devraient se contenter des portefeuilles ministériels. Aucun amalgame à faire avec la Présidence du Comité National de Suivi de l’Accord confiée à Etienne Tshisekedi, en sa qualité de Patriarche, pour surveiller la mise en œuvre de l’Accord. Pierre Lumbi a fait ces déclarations au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, ce samedi 7 janvier 2017, au siège du G7, à la Gombe.

Pour le Président du G7, le Rassemblement est uni sur la question de la gestion de la Primature. A la question de savoir pourquoi le G7 n’est pas en course pour la Primature, Pierre Lumbi a répondu : «L’objectif de notre combat politique n’est pas de prendre la Primature. Le Rassemblement ne peut pas focaliser l’ensemble de son combat sur des postes. Si nous avons accepté de prendre la Primature, c’est par garantie». En ce qui concerne le Conseil National de Suivi de l’Accord, le Président du G7 estime qu’Etienne Tshisekedi est et reste la personne la mieux indiquée du Rassemblement pour veiller au respect de l’Accord du 31 décembre. Selon qu’il a été dit aux journalistes, tous les membres du Rassemblement sont unanimes sur la question. A haute voix, il s’interroge : «Puisque les membres du Conseil National de Suivi ne gèrent pas, au quotidien, les affaires de l’Etat, pourquoi ne pas confier la Primature à l’UDPS ? ». Pierre Lumbi est, par ailleurs, largement revenu sur les péripéties qui ont conduit à la signature de l’Accord du 31 décembre. Laconique, il constate : « Personne n’a gagné sur personne. C’est le peuple qui a gagné ». Au passage, le Président du G7 salue le professionnalisme des Evêques de la (CENCO) Conférence Episcopale Nationale du Congo, lors des négociations. «Ils ont su surmonter la pression et les différentes incompréhensions. Et, la patience a fini par payer, parce qu’un compromis a sanctionné ces échanges », reconnaît-il. Le satisfecit du G7 sur le règlement de la question du dédoublement des partis politiques de l’opposition. Le Ministre de l’Intérieur du gouvernement à mettre en place aura, entre autres, missions de procéder au retrait des arrêtés et agréments des partis politiques qui créent la confusion.

Ouvert pour la suite du processus, Pierre Lumbi croit fermement que les hésitants finiront par s’embarquer à bord du navire. Il s’exprime en ces termes : « Si nous avons trouvé un accord avec la Majorité Présidentielle, au Dialogue, nous pouvons aussi faire la paix avec tous ceux qui sont encore en marge. Les portes restent ouvertes. Ils peuvent revenir à la maison commune».

Malgré les avancées, la décrispation du climat politique demeure l’une des matières les plus importantes pour le G7, dont le candidat Président vit en exil. Le G7 exige qu’en application de l’Accord, Moïse Katumbi et les autres exilés regagnent le pays en hommes libres. De la même manière que les prisonniers ou détenus politiques doivent recouvrer la liberté. Toutes les questions non réglées seront résolues, lors des travaux sur l’Arrangement Particulier.
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