*La mayonnaise commence à tenir au Centre Interdiocésain où, depuis plusieurs semaines, les débats sur les arrangements particuliers faisaient rage. Hier, sous l’égide des hommes en soutane, les composantes ont, enfin, dégagé des grandes lignes d’un consensus sur le dispatching des postes au sein du Gouvernement. Quid des détails ? Aucune révélation n’a été faite officiellement sinon que ce jeudi 26 janvier, les négociations devraient reprendre pour fignoler les choses. Mais, aussi, pour tabler sur la problématique du mode de désignation du futur Premier Ministre ainsi que sur le chronogramme d’application de l’Accord politique, tel que conclu, le 31 décembre 2016. Après les menaces des évêques catholiques et les diverses pressions extérieures, les acteurs politiques semblent prêts à donner un coup d’accélérateur aux travaux même s’ils continuent à y avoir des poignantes prises de bec. La question reste, cependant, celle de savoir s’ils sauront se contenir et se surpasser pour qu’enfin, l’épilogue du dialogue inclusif soit connu ce samedi 28 janvier 2017. S’il est vrai qu’il n’y a pas encore eu un consensus sur le partage des responsabilités au sein du gouvernement de transition, lors de la séance du mercredi dernier, tout observateur peut, néanmoins, noter que l’état d’esprit n’est plus le même aux assises menées par les évêques catholiques. Si, officiellement, les résolutions n’ont point été divulguées, officieusement, des bruits de couloir rapportent qu’en gros, les parties prenantes auraient levé quelques options. Mais, comme dans toutes les négociations du genre, celles-ci doivent être toilettées et mises en forme, avant une ultime présentation en plénière et à l’opinion publique. La CENCO au front La Conférence Episcopale Nationale du Congo met en jeu tout ce qu’elle a de plus valeureux comme ressources humaines. Conscient de cette donne, quoique parti pour son diocèse à Kisangani, pour une urgence, Marcel Utembi, le Président de la CENCO, est revenu hier, à Kinshasa, pour rejoindre la barque de ces pourparlers afin d’y apporter sa touche aux côtés de son très tonitruant Adjoint, Monseigneur Fridolin Ambongo, l’archevêque des Mbandaka-Bikoro. La Conférence des prélats de l’Eglise catholique universelle est aussi en première ligne dans la bataille de la décrispation. En effet, depuis mercredi 25 janvier, une commission ad hoc séjourne pour une durée de trois jours, à Lubumbashi, pour scruter tous les contours du dossier Moïse Katumbi afin de trouver des propositions appropriées. Brouille à l’Opposition Dans le feu des discussions, après un court instant de pause, une certaine forme de fronde a eu lieu dans les travaux. Les délégués de l’OPSA, en gros, ont remis en cause la qualité de Kamerhe en tant que chef de file de l’Opposition signataire de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine. Sous les bons offices de la CENCO, le pire a été évité de justesse. Vital Kamerhe, ancien modérateur à ces assises, a été, finalement, reconnu comme la voix autorisée par tous dont Jean-Lucien Bussa et Azarias Ruberwa. Dans sa tâche de leader, il sera secondé, désormais, par José Makila Sumanda. Nouveau rendez-vous Sauf changement de dernière minute, les politiques doivent se concerter pour finaliser les choses ce matin, avant d’avoir une brève séance avec les évêques aux environs de 14 heures et, enfin, de rendre compte à la plénière. La population qui est lasse des tournures interminables de ce forum espère, tout de même, que les négociateurs, toutes composantes confondues, prendront la mesure de leurs responsabilités, pour se dépasser en privilégiant l’intérêt général.
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