Le Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) demande à la classe politique qui participe aux discussions directes sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) de ne pas abuser de la patience et de la bonne foi de l’Eglise et du peuple.

Depuis la signature de l’accord du 31 décembre entre le pouvoir et l’opposition, les deux parties discutent sur les modalités d’application de ce compromis politique qui doit permettre de gérer le pays jusqu’à l’organisation des prochaines élections.

Dans une déclaration faite ce lundi à Radio Okapi, le porte-parole du CALCC estime que tout ce qui fait retarder la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre ne peut être compris que comme une « moquerie » à l’endroit de l’Eglise et du peuple congolais.

« La classe politique voudrait tourner en rond, en dérision les évêques [membres de la CENCO]. Les politiciens veulent s’en tenir à leurs instincts égoïstes. Jusqu’à quand on abusera de notre patience ? Combien de jours faudra-t-il pour nommer un Premier ministre et définir les postes à occuper par les uns et les autres ? », s’interroge Vincent de Paul Kekolemba, porte-parole du CALCC.

Il invite le peuple congolais à engager une lutte pour se libérer de la « force du mal ».

Vous pouvez écouter ses explications dans cet extrait sonore.
radiookapi.net
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