La Majorité présidentielle a signé sous réserve l’Accord politique du Centre interdiocésain conclu le 31 décembre 2016. Lambert Mende Omalanga, Ministre de la Communication et des médias, Porte-parole du gouvernement l’a confirmé dans une interview exclusive à ACTUALITE.CD ce dimanche 1er janvier 2017.
Interview.
Nous avons appris que la Majorité présidentielle a signé l’accord politique sous réserve. Vous confirmez ?
Nous avons signé sous réserve à cause de l’absence de l’inclusivité. On a fait le reproche à la réunion de la Cité de l’Union africaine non inclusive à cause de l’absence du Rassemblement. Maintenant, il y a l’absence aussi bien du Front pour le respect de la constitution que d’une partie de l’opposition qui était à la Cité de l’Union africaine. C’est le même problème d’inclusivité. Nous voulons absolument qu’on tienne compte de cela parce que les mêmes causes pourront produire les mêmes effets.
Par quels mécanismes ?
Les institutions qui doivent prendre les choses en main, notamment le comité national de suivi qui doit absolument faire l’effort de ramener tout le monde au bercail.
Au cas contraire ?
On n’aura pas résolu le problème.
Est-ce que le fait d’avoir Kabila, Tshisekedi et Katumbi n’est pas une résolution du problème ?
Je n’ai pas vu Katumbi. Qu’est-ce qu’il vient faire par-là ? Ce n’est pas un problème personnel. C’est un problème des congolais. Nous voulons l’inclusivité. Toutes les forces significatives doivent être là. Nous ne personnalisons pas.
Quid de l’application dudit accord ?
Il va entrer en application dès aujourd’hui, dès la signature, mais nous voulons qu’il soit inclusif.
S’il n’y a pas d’inclusivité, rien ne se fera ?
Il y a un problème, le même avec l’accord du 18 octobre.
Le Gouvernement Badibanga doit-il démissionner ?
Non. On doit d’abord négocier la mise en œuvre de l’accord politique. Le gouvernement qui est là travaille. Maintenant, l’accord doit-être mis en œuvre. Si vous lisez bien cet accord, il y a une phrase qui parle d’arrangement particulier pour la mise en œuvre. Quand cet arrangement sera adopté qu’on pourra penser avoir un autre gouvernement. En attendant le pays n’arrête pas de respirer (…). Je suis content qu’on ait pu ramener les radicaux qui voulaient être manipulés par l’étranger. Entre congolais, on a pu avoir une solution. Il faut maintenant que cette solution soit la plus inclusive possible.
Interview réalisée par Stanys Bujakera à écouter intégralement ici.
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