Les discussions entre opposition et majorité doivent reprendre à 16h, ce vendredi. Elles trainent en longueur. Les différentes parties ne se sont toujours pas mis d'accord sur ce qu'elles appellent « l'arrangement particulier », sans lequel l'accord signé le 31 décembre dernier ne pourra pas être pleinement appliqué. Et les évêques s'impatientent.



La patience des évêques aurait-elle des limites ? Le président de la Cenco a en tout cas donné jusque samedi inclus aux deux parties pour se mettre d'accord, sans dire toutefois ce qui pourrait se passer dans le cas contraire.



« S'il y a de la bonne volonté, c'est tout à fait faisable. C'est une question de volonté », répétait jeudi le porte-parole de la Conférence épiscopale. Les différentes commissions, ont donc poursuivi le travail jeudi mais dans l'après-midi, les points d'achoppement semblaient toujours les mêmes : la composition du conseil national de suivi de l'accord, la répartition des postes au sein du futur gouvernement, et la procédure de désignation du Premier ministre.



Sur ce dernier point par exemple, la majorité demande au Rassemblement de désigner cinq candidats parmi lesquels le président Kabila pourrait in fine choisir. Mais l'opposition estime que le choix lui revient et ne souhaite donc proposer qu'un seul candidat.
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