Après une pause de deux jours imposée par la célébration les 16 et 17 janvier de la mort de deux héros nationaux, à savoir Laurent-Désiré Kabila et Patrice-Emery Lumumba, les négociations reprennent ce mercredi pour dégager les grandes lignes en vue de la mise en application de l’Accord conclu le 31 décembre 2016.

Pour l’instant, les discussions achoppent sur plusieurs points, dont les modalités de désignation du Premier ministre, censé, selon cet accord, provenir du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.

Des sources proches de la Cenco rapportent que la Majorité présidentielle et le Rassemblement ne s’accordent toujours pas à propos du mode de nomination du prochain Premier ministre. Ces divergences risquent de bloquer des discussions, qui se sont poursuivis en informel, et qui doivent reprendre officiellement ce mercredi.

La plénière sur l’arrangement particulier découlant de l’Accord du 31 décembre 2016 reprend ce mercredi 18 janvier dans un climat presque tendu. Les différentes parties prenantes avaient déjà déposé leurs contributions, notamment sur le format, la composition, la nomenclature du prochain gouvernement ainsi que le mode de désignation du prochain Premier ministre.

Malgré la trêve de quatre jours, des contacts entre délégués ont été assurés, certes, sans succès. Les divergences persistent sur le mode de désignation du futur Premier ministre. Le Rassemblement s’en tient au texte de l’Accord qui stipule : « Le gouvernement de la République est dirigé par le Premier ministre présenté par l’Opposition non signataire de l’accord du 18 octobre 2016/Rassemblement et nommé par le président de la République conformément à l’article 78 de la Constitution ».


Pour sa part, la Majorité présidentielle souhaite que le Rassemblement propose sept noms au président de la République qui devra user de son pouvoir discrétionnaire.



Dans le camp de Samy Badibanga, on soutient le maintien de l’actuel Premier ministre tout en proposant l’élargissement du gouvernement à une soixantaine de membres. Ce qui s’écarte des dispositions prévues dans l’Accord du 31 décembre 2016 qui indique clairement que le Premier ministre de la transition est proposé par le Rassemblement, plate-forme politique formé autour d’Etienne Tshisekedi. Samy Badibanga ne faisant pas partie de ce regroupement, on le voit très mal prétendre à ce poste
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