A la tête du Ministère des Droits Humains, Marie-Ange Mushobekwa a pris le taureau par les cornes, pour pénétrer les contradictions entre les violations des droits humains, qui sont décriées, et la lutte qu’elle doit mener, pour redorer l’image de la RDC en cette matière. Ce qui l’amène à appliquer les instructions données par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, d’une part, et de l’autre, à porter haut l’étendard de son pays en matière de lutte contre les violations susmentionnées. Les contacts pris avec certains responsables des institutions internationales, à l’image de David Gressly, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Opérations et l’Etat de droit, entre dans ce cadre. La situation liée au respect des droits humains préoccupe au plus haut point les autorités du pays, mais aussi la communauté internationale. De part et d’autre, des efforts sont déployés et des stratégies arrêtées pour réduire, autant que faire se peut, les violations des droits humains sous toutes ses formes. C’est dans ce cadre que David Gressly, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Opérations et l’Etat de droit, à la tête d’une délégation de la Monusco, s’est fait recevoir hier, vendredi, 27 janvier 2017, par la Ministre des Droits Humains, Marie-Ange Mushobekwa. Aux termes de fructueuses discussions, les deux parties ont scruté et envisagé ce qui doit être fait, ensemble, pour trouver des solutions idoines et durables au problème des droits humains. C’est notamment dans la province de Tanganyika, où le diplomate onusien venait d’y effectuer un séjour, pour tâter du doigt les réalités de terrain, mais aussi dans la province du Kasaï Central, bastion de la milice Kamwena Nsapu. Dans cette partie du pays, le diplomate onusien a exprimé sa préoccupation, au-delà de la prise en charge du dossier par les autorités congolaises. En témoigne, la descente à Kananga, depuis hier dans la matinée, du Premier Ministre, Samy Bandibanga, pour ramener la paix rompue dans cette partie du pays. Stratégies pour contrer la menace Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Opérations et l’Etat de droit a fait part à la Ministre des Droits Humains, que son institution a déjà déployé plusieurs missions de terrain pour une évaluation de la situation, en agissant de concert avec le Gouvernement congolais, par le biais du ministère des Droits Humains. Ce faisant, a-t-il dit, son institution a d’abord apporté un appui à la Police Nationale Congolaise, puis elle a procédé à l’envoi d’une compagnie à Kananga et à l’augmentation du personnel de terrain, pour leur permettre de suivre de près la situation sur place. Par ailleurs, le diplomate onusien a dit avoir échangé avec Marie-Ange Mushobekwa, sur les voies et moyens d’offrir la possibilité de réconciliation, dès lors que les opportunités se présentent. Des progrès enregistrés Si David Gressly, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Opérations et l’Etat de droit, a déploré les cas de violation de droits humains dans le domaine politique, il a, par contre, reconnu les progrès significatifs enregistrés par la République Démocratique du Congo dans la lutte contre la violation des droits humains. Il a cité, entre autres, la diminution du recrutement des enfants dans l’armée, cela depuis 2 ans, le progrès dans la lutte contre les violences sexuelles commis par les membres de forces de sécurité. Enfin, il a dit que son institution va apporter un appui au ministère des Droits Humains, ainsi qu’au Ministre, dans l’accomplissement de ses fonctions. Par ailleurs, dans le cadre des contacts avec d’autres institutions, la Ministre a eu un entretien avec Joue Boxtor, Conseillère politique à la délégation de l’Union européenne, qui s’est fait accompagner de la Conseillère politique de l’Ambassade de Belgique. Ghislain Lubula
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