Il reste la bête noire de ses compères du dialogue de la Cité l’Union Africaine qui ont signé sa feuille de route comme lui. Des avis de grandes figures de l’OPSA (l’Opposition Politique Signataire de l’Accord du 18 octobre) estiment que le président de l’UNC, Vital Kamerhe, a joué une mauvaise carte, en allant parapher l’accord du 31 décembre. En dépit de toutes ces attaques, il s’est confié, hier, devant la presse, pour indiquer que l’accord de la Cenco est différent de celui de l’Union Africaine.
«Il y a une grande différence entre l’accord de la Saint Sylvestre et celui de la Cité de l’Union africaine. Au Centre interdiocésain, nous avons obtenu par exemple les garanties que Joseph Kabila ne briguera pas un troisième mandat, qu’il n’y aura pas de référendum et ici tout le monde était là. Ce qui n’a pas été le cas à la Cité de l’UA », a-t-il indiqué.
Pour l’intérêt général de la nation, le président de l’UNC, a, par ailleurs, encouragé les Evêques à poursuivre jusqu’au bout la noble mission de convaincre les uns et les autres pour taire les dissensions autour de l’Accord Inclusif qui amènera les congolais aux élections à la fin de cette année. L’Accord actuel signé le 31 décembre 2016, évite au pays la prolongation de la crise née de la mauvaise gestion à la tête de l’Etat. Certes, les Evêques de la CENCO se sont comportés en rassembleurs des troupeaux dispersés.
Vital n’envisage pas occuper une fonction, il a besoin de voir le Peuple Congolais se doter d’un Chef de l’Etat issu démocratiquement des élections. Il invite la classe politique congolaise à privilégier l’Accord de la CENCO, signé le 31 décembre 2016 car, ce dernier recueille la volonté de la majorité, de l’opposition non signataire de l’Accord du 18 octobre, et d’une frange de l’opposition signataire dudit instrument de paix, y compris moi-même qui jouait le rôle de Co-modérateur de l’opposition. La mise en œuvre du nouvel Accord évitera au pays le chaos.