Longtemps attendu, c’est aujourd’hui samedi 28 janvier 2017 que la CENCO arrêtera tout. Les évêques ont affirmé qu’il n’y aura pas de prolongation. D’où, les acteurs politiques qui participent aux discussions du Centre Interdiocésain de Kinshasa sont cloués à accepter la décision qui suivra. Au cas contraire, il faudra recourir au plan B qui laisse tout le peuple sous la frayeur. Monseigneur Fridolin Ambongo, Vice-Président de la CENCO, invite le peuple congolais ; étant considéré comme souverain primaire, à bien vouloir faire preuve de vigilance et à se prendre en charge, au cas où il y aurait échec. Le pays se trouve dans une période décisive, la population s’impatiente et garde les yeux fixés sur ces discussions. C’est alors un fait qui laisse les acteurs politiques participant aux discussions à ne pas avoir le moindre droit de tâtonner ou encore d’une légère erreur, car la survie du peuple en dépend. Avant d’y arriver, on espère, toutefois, que ces derniers se battent à fond pour qu’une solution soit trouvée afin que les travaux prennent fin aujourd’hui, sauf imprévu. Ceci est aussi le souhait majeur des évêques, qui sont statiques dans la leur ferme décision : «pas de prolongation». L’accord touche à sa fin mais plusieurs points demeurent inachevés, à savoir : le profil du Premier Ministre (sur ce point, l’on prendra celui que prévoit la Constitution) ; le mode de désignation de celui-ci qui est une tâche qui doit être effectuée par le Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange avec un panel 5 noms. Mais, le Rassemblement dit non à cette proposition. Au niveau du gouvernement, le nombre de postes augmente de 46 à 53. Qui vont occuper ces postes ? C’est le début de la bataille. Au demeurant, en ce qui concerne les élections, le budget électoral augmente alors que le budget national diminue et, sans oublier qu’il ya aussi un problème sécuritaire dans le territoire national. Toutes ces questions doivent alors être résolues pour que le pays retrouve ses couleurs. Y a-t-il lieu d’espérer que l’Accord et ses nombreux Arrangements Particuliers seront rapidement mis en œuvre, pour éviter toute forme de rupture ? Sinon, le pays risque de tomber dans le piège du Plan B dont le contenu n’est connu que des Evêques, du moins, jusqu’ici.
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