Finira, finira pas ? C’est là la préoccupation majeure sur les assises du Centre Interdiocésain. Les évêques sont tout autant si pas plus interpellés par cette problématique. A qui la faute ? La réponse de la CENCO est claire : cet état de chose est causé par la ‘’paresse‘’ ou ‘’l’incapacité à s’entendre ‘’ des acteurs politiques. Après les multiples reports, les princes de l’Eglise Catholique comptent, désormais, imposer un calendrier. Tant pis s’il n’y a pas de consensus. Aujourd’hui, les questions de la Gouvernance et de la désignation du Premier ministre doivent être réglées. Demain jeudi, c’est autour de celle du chronogramme d’application de l’Accord que les composantes doivent s’entendre. Le vendredi, au cours d’une grande plénière, les différentes résolutions sur les arrangements particuliers doivent être avalisées car pour les hommes en soutane, ce samedi 28 janvier 2017, tout sera clos. Qu’arrive-t-il si les politiques ne respectent pas le timing ? Est-ce que le plan B des évêques sera dévoilé ? Décryptage!

Le temps presse pour la CENCO. Vers la fin du mois, les évêques devraient voyager. Outre cet aspect somme toute administrative, un retard inquiétant s’enregistre par rapport à l’application intégrale du compromis politique de la Saint Sylvestre. Or, il faut que l’Accord du Centre Interdiocésain soit appliqué afin que la crise politico-électorale dans laquelle se trouve plonger le Congo-Kinshasa depuis le 19 décembre 2016 puisse être décantée par l’organisation des élections.

«Nous sommes en train de perdre un mois pour organisation des élections. L’Accord devait s’appliquer dès sa signature», regrettait Fridolin Ambongo, le Vice-président de la CENCO.

Les Evêques dénoncent

Hier, Marcel Utembi et ses pairs ont quelque peu laissé transparaître leur exaspération suite aux turpitudes des politiques qui, pour un oui ou un non, présente des positions selon des sautes d’humeurs. Fridolin Ambongo, Archevêques du diocèse de Mbandaka-Bikoro, aux prises avec les fins limiers a posé ses marques. Comme d’autres prélats, il a dénoncé la "paresse" des délégués de composantes et, par ailleurs, a brossé le calendrier qu’impose patriotiquement la CENCO. Ce mercredi à 16 heures, heure locale, le premier test grandeur nature devra être effectué avec l’examen, le dispatching des ministères et le mode de désignation du futur locataire de la Primature. Selon la Conférence Episcopale Nationale du Congo, une entente doit, vouloir ou pas, couronnée la journée. Et, au cas contraire, la CENCO jugera la chose réglée.

Le trio Bussa-Makila-Ruberwa de retour

«Nous nous sommes convenus de reprendre les travaux. C’est qui nous intéresse, c’est que les Congolais et le Congo se retrouvent dans ce que nous faisons comme politique. Nous allons poursuivre les travaux jusqu’à la fin», dixit José Makila qui s’est exprimé au nom de tous. Ces derniers sont venus au Centre interdiocésain. Après un bref entretien avec les évêques, ils ont rejoint la petite plénière. Jusque-là, la seule délégué manquante à la table de discussions c’est Maguy Kiala. Aux dires des sources, elle devrait revenir aux bons sentiments avant la fin de la semaine.

Le plan B

Il sera connu au cas où il y a échec. Voilà la seule révélation faite par Ambongo Fridolin à la presse lors d’un entretien. ‘’Je suis aussi curieux de ce plan B. Si vous en avez quelques ingrédients, vous pouvez me les donner. Mais, en dehors de la Constitution, je ne vois pas quel plan peut marcher‘’, voilà la réaction de Lambert Mende sur ce fameux plan qui suscitent tant la curiosité que des sueurs froides. Que feront les évêques si d’ici samedi tout n’est pas réglé au Centre Interdiocésain ? Mettront-ils en marche leur plan B ? En quoi consistera-t-il ? Ce sont là des questions que seul l’avenir saura révéler.
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