Des tirs intenses ont été entendus le soir du lundi puis durant la nuit dans les communes de Ngaliema et de Ngiri-Ngiri dans la capitale congolaise. La police y affrontait des éléments de la secte religieuse Bundu dia Kongo.Selon des sources concordantes, les forces de l’ordre on mené une opération contre des adeptes du députés Ne Muanda Nsemi, chef de la secte religieuse Bundu dia Kongo dans la nuit du lundi à mardi à Kinshasa. Dans la commune de Ngiri-Ngiri, à moins d’une dizaine de kilomètres du centre-ville de Kinshasa, la police utilise du gaz lacrymogène et fait des tirs de sommation pour tenter de déloger un groupe d’adeptes du mouvement Bundu Dia Kongo, retranchés dans leur lieu de culte.La Police y traquait une trentaine de personnes qui, d’après des témoins, préparaient une éventuelle attaque dans la capitale. Trois corps sans vie ont été vus par des témoins interrogés par POLITICO.CD.

A Ngaliema, des tirs ont également retenti autour de la résidence du député Né Mwanda Nsémi vers le quartier Haute tension. Au moins deux véhicules y ont été brûlés. Difficile, cependant d’avoir un bilan précis de ces échauffourées.Depuis quelques semaines, le torchon brûle entre le pouvoir et les adeptes de cette secte très influente dans l’Ouest du Congo. On a vu apparaître sur les réseaux sociaux, une vidéo de Ne Mwanda Nsemi où il appelle ses partisans à chasser le président Joseph Kabila.

La semaine passée, des violences similaires ont éclaté à Kimpese, à une centaine de km de Kinshasa.

Au cours de ces incidents, une dizaine de partisans du mouvement Bundu Dia Kongo, avaient perdu la vie.



Avec Agences
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top