Député de la Majorité présidentielle (MP), Henri-Thomas Lokondo invite le chef de l’Etat à ne pas s’attarder sur «des considérations de byzantines» pour nommer le nouveau Premier ministre.

Il l’a dit, vendredi 24 février, au cours d’une conférence de presse, tenue à Kinshasa:

Ce prochain Premier ministre devra être issu de l’opposition, conformément à l’accord du 31 décembre dernier, signé sous l’égide de la CENCO.

Henri-Thomas Lokondo estime que le retard pris dans la nomination du chef du gouvernement de la transition risque de bloquer le fonctionnement du pays.

«L’enlisement de la situation politique doublée de la situation économique et financière proche de la faillite de l’Etat peut bloquer la marche de la nation et créer des problèmes. Nous sommes dans une situation socio-économique pratiquement près de l’explosion. Au lieu que les gens se focalisent sur ça, on s’attarde sur un détail qui, pour moi, n’est pas important. C’est un détail négligeable», a souligné l’élu de Mbandaka (Equateur).










Il a toutefois indiqué que ce Premier devra travailler avec le chef de l’Etat quelle que soit son obédience politique.

«Qui est ce Premier ministre qui va venir et qui ne peut pas travailler avec le président ou qui sera à la place du président. Je ne le vois pas», a poursuivi le député Lokondo.

Il a rappelé que le chef de l’Etat Joseph Kabila a déjà démontré sa capacité à travailler, entre 2003 et 2006, avec quatre vice-présidents dont deux étaient issus de l’opposition armée.




Cependant le mode de désignation du prochain Premier ministre continue de diviser les parties en discussions. Le Rassemblement exige de présenter un seul nom au président de la République, alors que la Majorité présidentielle (MP) demande cinq noms à présenter au Chef de l’Etat qui va choisir celui qui va diriger le gouvernement.
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