Mgr Gérard Mulumba, frère cadet du défunt Etienne Tshisekedi, Félix Tshilombo, Secrétaire général adjoint de l’Udps et chef de la délégation du Rassemblement aux discussions directes de la Cenco ; ainsi que le Dr André Kabanda, représentant de l’Udps en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg (BENELUX), co-présideront une conférence de presse ce lundi 13 février au Press Club Brussels Europe à Bruxelles, renseigne un communiqué parvenu hier à la rédaction de Forum des As.

Selon la source, la conférence portera essentiellement sur " la communication de la famille et de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), quant à la suite des obsèques de l’illustre disparu ". Comptage arithmétique, cette rencontre avec la presse basée dans la capitale belge, intervient au douzième jour du décès d’Etienne Tshisekedi, icône de l’Opposition politique en RD Congo. Douze jours calendaires, l’opinion aussi bien congolaise que belge, attend (avec raison ?) d’être fixée sur la suite des funérailles en termes de lieu et de temps. Où et quand sera inhumé le corps d’Etienne Tshisekedi ? Est-ce en Belgique ou en RD Congo ? En tout cas, les Congolais en général et les Kinois en particulier attendent d’être clarifiés une fois pour toute.

LA BELGIQUE A-T-ELLE DEJA VIDE SA PART ?
Dimanche 5 février, des milliers de Congolais de la diaspora s’étaient donné rendez-vous au Palais des expositions du Heysel, dans la capitale de l’ancienne puissance coloniale, où était exposé le corps du légendaire sphinx de la 10ème rue Limete. Quatre jours plus tard, soit le jeudi 9, une foule sans nombre des Congolais avaient participé à une Eucharistie dite en mémoire de l’illustre disparu Etienne Tshisekedi, à la basilique du Sacré-Cœur de Bruxelles, communément appelée Basilique Koekelberg, située à cheval entre les communes de Koekelberg et de Ganshoren, dans la région bruxelloise.

Les infos données le même jour avaient fait état de la présence des officiels belges à cette messe de requiem. Parmi ces responsables, des sources médiatiques avaient cité le ministre d’Etat Herman De Croo. Déjà présent dimanche à la veillée mortuaire à Heysel, Herman De Croo s’était fait accompagner des représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Défense. La présence de la présidente du Sénat belge, Mme Christine Defraigne et du ministre honoraire des Affaires étrangères Louis Michel, fut également signalée dans la basilique Koekelberg. 

Selon des sources concordantes, la Belgique déclare avoir épuisé toutes les étapes liées aux funérailles sur son territoire. Autrement dit, après l’exposition de la dépouille mortelle dans la salle Huysel et la messe à la Basilique Koekelberg, Bruxelles ne trouve plus rien d’autre à faire. D’où, la récurrente question : Doit-on enterrer Etienne Tshisekedi en Belgique ou rapatrier le corps en RD Congo ? A en croire certaines sources, cette question a été au menu d’une rencontre le week-end dernier, entre le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders, Moïse Katumbi Chapwe et Félix Tshilombo Tshisekedi. Car, le Royaume de Belgique aimerait maintenant être fixé sur la suite en raison notamment, des problèmes logistiques et sécuritaires que charrie inévitablement la présence physique de la dépouille au funérarium.

DEFIS LOGISTIQUES ET SECURITAIRES
Sur le plan logistique, les autorités belges ne s’imaginaient pas que le séjour du corps d’Etienne Tshisekedi sur leur sol devait être long. Plus longtemps le corps s’y trouve encore, plus il attire du monde. Du point de vue sécuritaire, il y a lieu de relever que la procession devant le cercueil n’est pas négligeable. Ce sont des foules qui vont se recueillir devant en termes d’hommages. Par conséquent, l’impératif sécuritaire s’impose pour maintenir l’ordre public.
La famille biologique et l’Udps sont donc invitées à finalement se décider. 

Des millions des Congolais attendent impatiemment le rapatriement du corps, pour réserver au père de la lutte pour la démocratie basée sur la non-violence, des obsèques dues à son rang. L’opinion à Kinshasa espère qu’à l’issue de la conférence de presse de ce matin à Bruxelles, une ultime décision sera prise pour mettre un terme à toutes les supputations autour de l’inhumation de l’opposant historique. 

Il faut surtout éviter que le statu quo soit entretenu pour permettre à des opportunistes de faire de ce deuil un fonds de commerce politique. Etienne Tshisekedi mérite des funérailles nationales dans son pays.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top