Après avoir été pourchassés par les éléments de la police, des enfants de la rue, communément appelés schegués, ont refait surface sur le boulevard du 30 juin. Ces derniers sont, depuis quelques jours, visibles devant un immeuble en construction sur cette grande artère de la capitale.

Le même constat est observé sur la route Poids lourds où ces schegués courent derrière des voitures, à quelques mètres de l’arrêt Baramoto, pour quémander de l’argent aux personnes à bord, et ceux qui sont distraits voient leur sac, portable… arraché au vu et au su de tout le monde.

Ces schegués ayant déserté le toit parental pour diverses raisons, ont rompu avec l’école pour finalement se retrouver dans la rue. Par conséquent, ils extorquent, sans aucune pitié, tous ceux qui tombent dans leur filet afin de survivre.

Poursuivre l’action engagée

Les autorités de la ville doivent normalement poursuivre l’action déjà initiée dans le but d’éradiquer ce phénomène schegués qui, à une époque, avait fait plusieurs victimes parmi la population kinoise.

Suite aux méfaits causés par ces enfants de la rue, les autorités congolaises avaient décidé de mettre un terme à ce phénomène en les pourchassant. Depuis, ces schegués avaient été délogé sur le boulevard du 30 juin, leur lieu de prédilection pour voler et agresser le paisible citoyen.

Le retour des Schegués dans ce même endroit constitue actuellement un véritable défi pour le gouvernorat de la ville qui a notamment la mission de protéger ses administrés ainsi que leurs biens. Il est temps pour l’autorité urbaine de pouvoir agir du moment où ledit phénomène n’a pas encore repris avec force, mais qui n’est pas loin de prendre de portions inquiétantes. Car dit-on,  » mieux vaut prévenir que guérir « .

L’on ne cessera jamais de le dire que ces enfants de la rue constituent une bombe à retardement aussi longtemps que le problème ne sera pas résolu de manière efficace. En d’autres termes, la société congolaise ne peut s’attendre qu’à des conséquences fâcheuses face aux enfants qui, après être privés d’une éducation de base,  étaient laissés à la merci de la rue.

L’encadrement de ces schegués relève des autorités congolaises qui devraient normalement penser à leur réinsertion sociale par l’apprentissage d’un métier. Cela va de même pour les Kuluna (bandits urbains opérant avec arme une machette) qui sont actuellement d’actualité et continuent de faire des victimes au sein de la population kinoise. Ceux-ci font surtout la loi pendant des heures tardives, et toutes personnes qui croisent leur chemin, vivent incontestable un cauchemar.

Etant donné que la force revient à la loi, il revient au pouvoir du pays de prendre des mesures fermes susceptibles d’apporter des réponses durables face à toutes ces actions défiant l’autorité de l’Etat.

PAR TANTIA SAKATA
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