Vital Kamerhe et les signataires de l’accord de la Cité de l’Union africaine soutiennent la remise sur la table de la question de la présidence du CNSA (Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral.

« Nous avions accepté à ce poste Etienne Tshisekedi compte de son envergure, de son aura, de sa capacité à booster le processus pour un atterrissage apaisé. Sa seule personne à la tête du CNSA sécurisait tout le monde et apportait du crédit. C’était par consensus. On avait bien spécifié en son temps, si c’était une autre personne on n’aurait pas excepté. On avait fait exception. »

Kamerhe annonce qu’il n’est pas seul dans cette démarche.

« L’Opposition signataire, le Front pour le respect de la Constitution (FRC) et d’autres groupes estiment que la question devra être remise sur la table et résolue par consensus. Ceci dit, il n’est pas exclu que le président du CNSA provienne du Rassemblement. Ce que nous refusons que le Rassemblement considère cela comme un acquis. On ne va pas rouvrir l’accord. »

Le président de l’UNC trouve cependant qu’il n’est pas obligatoire de renégocier l’accord du 31 décembre. Il propose un addendum dans le but de redéfinir les équilibres.

« On peut faire un addendum ou le discuter dans le cadre de l’arrangement particulier. Personne ne prévoyait la mort de Tshisekedi le 1er février. Nous avons signé l’accord le 31 décembre 2016, pendant un mois le Rassemblement pouvait désigner le Premier ministre, il ne l’a pas fait. Nous avons suspendu les travaux le 28 janvier et le 1er février le président Tshisekedi était mort. Nous devons considérer que c’est une grande question qui appelle des discussions pour régler les choses dans le sens de redéfinir les équilibres dans l’arrangement particulier. »

Pour sa part, le FRC se considère comme légitime pour occuper la présidence du CNSA.

Les travaux vont reprendre le lundi 20 mars au centre interdiocésain.

Rachel Kitsita
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